Informations générales:

Titre: L'ami retrouvé

Auteur: Fred Uhlman

Editeur: Gallimard

Collection: Folio

Pages: 122

Langue: français

4ème de couverture:

Extrait:

"Je tripotais le coin d'un coussin sans oser lever les yeux.

-Non, vraiment, je ne te comprends pas.  En tous cas, ne compte plus sur le vieux Léon.  J'aime les gens qui prennent leur vie en main, moi!  Je n'aime pas les feignants qui se font plaindre, et puis qui sont renvoyés pour indiscipline! Ca n'a pas de sens! Renvoyé d'abord, et redoublant ensuite.  Bravo!  Joli tableau.  Je te félicite.  Quand je pense que je t'ai toujours défendu... Toujours!  Je disais à tes parents d'avoir confiance, je te trouvais des excuses, je t'encourageais! Je vais te dire quelque chose, mon ami: c'est plus facile d'être malheureux qu'heureux, et moi, tu m'entends, je n'aime pas les gens qui choisissent la facilité, je n'aime pas les geignards!  

Sois heureux, merde!  Fais ce qu'il faut pour être heureux!"

Mon appréciation:  10/10

Mon commentaire:

35 kilos d'espoir, c'est l'histoire de Grégoire, un garçon qui déteste l'école à un point incroyable.  Mais à contrario, il adore son grand-père Léon, avec qui il passe tout son temps dans la cabane au fond du jardin.  C'est leur refuge.  Son grand-Léon le soutient tout le temps.  Il est toujours là pour l'épauler... jusqu'au jour où il se fait renvoyer de l'école.  Alors, là, le grand-père est furieux et pousse son petit-fils à comprendre que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il faut se bouger pour obtenir ce qu'on veut.  Le gamin se croit alors abandonné de tous et baisse encore plus les bras.  Mais, comme la vie ne fait pas de cadeau, il va être confronté à un choc énorme qui pourrait bien lui redonner force, courage et espoir.

Un roman teinté d'un amour filial puissant et d'un espoir éclatant.  De quoi motiver la jeune génération!

Je dois avouer que ce roman m'a particulièrement touchée. Etant maman et institutrice (dans l'enseignement spécialisé), je suis confrontée régulièrement à des enfants en "mal d'école" voire en total décrochage scolaire.  Un mal que je comprends et qui m'a particulièrement émue dans ce récit.  J'en proposerai d'ailleurs la lecture à mes enfants - et peut-être aussi à mes élèves.  Il se lit facilement, est très accessible pour nos jeunes, et ils risquent fortement de s'identifier au héros, d'autant plus qu'il est écrit à la première personne.  Ce roman jeunesse vaut VRAIMENT le détour, il se veut résolument optimiste, malgré l'émotion intense qui s'en dégage.

Pour nous aider dans notre challenge de réduction de Pal, ma partenaire Artistiquement =notre a eu une idée géniale: proposer différents défis (que l'on peut faire ou non) pour s'aider à diminuer sa pal.

Un des challenges  (challenge n° 12) est de lire un livre dont le titre comporte un chiffre ou un nombre ==> check!

Informations générales:

Titre: L'ami retrouvé

Auteur: Fred Uhlman

Editeur: Gallimard

Collection: Folio

Pages: 122

Langue: français

4ème de couverture:

Agé de seize ans, Hans Swarz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuttgart.  Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence.

C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue d'Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart.  Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer de sa vie et d'oublier l'enfer de son passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.

Extrait:

"J'aperçus Hohenfels devant moi.  Il semblait hésiter et attendre quelqu'un.  Je ralentis le pas - j'avais peur de le dépasser - mais il me fallait continuer mon chemin, car ne pas le faire eût été ridicule et il eût pu se méprendre sur mon hésitation.  quand je l'eus presque rattrapé, il se retourna et me sourit.  Puis, d'un geste étrangement gauche et encore indécis, il serra ma main tremblante.  "C'est toi, Hans!" dit-il, et, tout à coup, je me rendis compte, à ma joie, à mon soulagement et à ma stupéfaction, qu'il était aussi timide que moi, et autant que moi, avait besoin d'un ami." 

Mon appréciation:  8/10

Mon commentaire:

Je me rappelle avoir lu ce livre pour l'école quand j'étais jeune.  Une lecture qui, je me souvenais, parlait de la période de la seconde guerre. Une lecture que j'avais appréciée, ça aussi, je m'en souviens.  C'est donc sans aucune appréhension que je me suis lancée dans cette relecture pour le challenge "So Classic" auquel je participe.

Et bien entendu, je n'ai pas été déçue.  Cette histoire nous narre l'amitié entre deux jeunes gens: Hans Swarz, juif, fils de médecin et Conrad Hohenfels, un riche noble Allemand... amitié mise à mal lors de la montée au pouvoir d'Hitler.  Jusqu'au bout, on se demande pour quelle raison l'auteur a appelé son livre "L'ami retrouvé" et c'est à la toute dernière phrase que tout prend son sens, cruellement, mais de manière tellement poignante.

Cette histoire est très bien écrite, avec des descriptions très détaillées et réalistes.  La plume de l'auteur nous plonge dans une partie de l'Histoire qu'il est plus aisé d'aborder par la lecture d'un tel livre avec les adolescents.  Un récit teinté d'humour, d'amitié, de désillusion, d'Histoire, mais aussi d'espoir!

Informations générales:

Titre: Le poney rouge

Auteur: John Steinbeck

Editeur: Gallimard Jeunesse

Collection: Folio Junior

Langue: français

Pages: 160

Date: 1987

Quatrième de couverture:

Extrait:

"Jody allait souvent errer vers la lisière de la brousse, derrière la maison.  Un tuyau de fer rouillé déversait un mince filet d'eau de source dans un vieux baquet verdi.  Là où le tuyau qui débordait s'infiltrait dans le sol il y avait un coin d'herbe perpétuellement verte.  Même quand les collines étaient brunies et rôties par le soleil, ce petit coin était vert.   L'eau murmurait doucement en coulant dans l'abreuvoir tout le long de l'année.  Cet endroit était devenu un centre pour Jody.  Quand il avait été puni, l'herbe verte et fraîche et le chant de l'eau le consolaient.  Quand il avait été méchant, l'acide mordant de la méchanceté l'abandonnait à la lisière de la brousse.  Quand il était assis dans l'herbe et qu'il écoutait le gazouillement de la source, les barrières dressées dans son esprit par la rigueur de la journée tombaient en ruine.

Par contre, le cyprès noir à côté de la baraque était aussi répulsif que le baquet d'eau était attirant; car sous cet arbre, tous les cochons venaient tôt ou tard se faire égorger.  L'abattage d'un porc était une chose fascinante, avec les hurlements et le sang, mais cela faisait battre le coeur de Jody si vite qu'il lui faisait mal.  Une fois que le cochon avait été échaudé dans le grand chaudron de fer à trois pieds et que sa peau était grattée et blanche, il fallait que Jody aille s'asseoir dans l'herbe près du baquet d'eau en attendant que son coeur se calme.  Le baquet d'eau et le cyprès noir étaient deux contraires et deux ennemis."

Mon appréciation:     9 /10

Mon commentaire:

Le poney rouge est un roman que j'avais lu quand j'avais douze ans, pour l'école.  Je me souvenais que ce roman m'avait marquée, vraiment, profondément marquée.  Je ne savais plus vraiment pourquoi, mais j'en gardais une trace indélébile.  Je m'en rappelais comme d'un coup de coeur, tout en sachant que c'était bouleversant. Comme je me suis lancée dans un challenge de lecture de romans classiques, c'est tout naturellement que j'ai commencé par cette relecture.

Je peux dire que cette fois encore, ce roman m'a frappée, de par son style d'écriture, très juste, très en accord avec l'époque concernée; mais également par son récit aux aspects tantôt tristes, tantôt violents, mais toujours très poignants.  En relisant ce livre, je me suis dit que je comprenais pourquoi ce livre m'avait tant bouleversée à l'époque.  Le style est cru et les animaux ne sont pas épargnés: en effet, la vie à la ferme n'est pas toujours tendre... Mais pour la jeune pré-ado que j'étais à l'époque, cela m'avait perturbé.  Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi l'immense tristesse qui se dégage de ce livre face au deuil: la perte d'un être proche n'est jamais facile et ici, Jody, notre jeune héros en fait largement les frais.

Pour la petite histoire, Jody est un jeune garçon qui habite dans un ranch et qui reçoit en cadeau un poney rouge; poney qu'il va élever, dresser, avec Billy Buck, le vacher de la maison, en attendant de pouvoir le monter un jour.  Mais Gabilan, son magnifique poney, tombe malade...  Ce roman est haletant, on a pas une minute pour reprendre son souffle.  Les événements s'enchaînent, les descriptions sont merveilleusement dressées.

Un roman classé jeunesse, mais qui est "dur", psychologiquement parlant. Or, c'est un roman qui m'a marquée!  Car tout se qui se passe dans cette histoire, c'est la vie, et ça permet aussi aux jeunes adolescents d'être confrontés à cet aspect, pas toujours tendre de la vie.  Steinbeck sait incontestablement toucher les coeurs, les âmes même, puisque environ trente ans après, je me rappelais encore de l'effet bombe de ce livre.  

J'ai longtemps hésité pour le coup de coeur.  Je m'en rappelais comme tel, mais après relecture, je me rends compte qu'il m'avait autant perturbée que plu, ce roman.  Mais je reste convaincue que je n'aurais pas classé ce classique de la littérature, de 1937, en littérature jeunesse, car c'est tout de même "dur", dans le sens "choquant" pour des âmes sensibles qui sortent tout juste de l'enfance.

Informations générales:

Titre: Le cycle des démons

Auteur: Peter V. Brett

Tome: 1 - L'homme-rune

Editeur: Milady

Collection: Fantasy

Langue: français

Pages:  672

Date: 18 novembre 2011

Présentation de l'éditeur:

Il y a parfois de très bonnes raisons d'avoir peur du noir...

Dans le monde du jeune Arlen, les démons sortent de terre et dévorent les êtres vivants.  Leur seul espoir de survie est de s'abriter derrière des runes magiques.  Seule une poignée de Messagers bravent la nuit pour relier les hameaux dont les habitants ne s'éloignent jamais.  

Mais lorsqu'une terrible tragédie le frappe, le jeune Arlen décide qu'il ne peut plus vivre dans la peur: il quitte sa ferme et part sur les routes en quête d'un moyen de se battre contre les démons et de les vaincre.

Extrait:

"-Ce n'était pas ta faute, dit Leesha en voyant son regard se perdre dans le vide.  Tu ne l'as pas attaqué.

- Cela revient au même.

-Comment ça?  demanda Leesha.

Rojer détourna les yeux.

- C'est-à-dire... en l'obligeant à sortir de sa retraite.  Il serait encore vivant si...

- Tu l'as dit toi-même, il te l'avait expliqué: sa reprise d'activité était la meilleure chose qui lui était arrivée en vingt ans.  On dirait qu'il a plus vécu dans ce court laps de temps qu'il l'aurait fait durant les années qui lui restaient dans cette cellule de la guilde."

Mon appréciation:     9 /10

Mon commentaire:

Ce roman de type héroïc-fantasy nous entraîne dans un univers de style moyen-âgeux. Les hommes ont vécu le chaos, perpétré par les Chtoniens, des créatures démoniaques qui ne sortent de terre exclusivement que de nuit.  Mais les humains sont trop faibles pour les combattre.  Leur seul moyen de défense est d'entourer leurs foyers de runes magiques, runes qu'il faut vérifier chaque jour avant la tombée de la nuit, car la moindre la moindre faille dans leurs protections serait mortelle. Suite à ce grand bouleversement, les hommes sont devenus moins nombreux, et leurs habitations de plus en rares: ils se sont alors regroupés en hameaux ou villes.  Chaque lieu a ses propres règles et sa manière de lutter contre le fléau et leur seul moyen de communication et d'échange sont les Messagers, ces hommes courageux qui osent s'aventurer la nuit hors de leurs villages.

Dans ce livre, nous suivons les destins croisés de trois jeunes personnages (principalement): Arlen, Leesha et Rojer.  Chacun de ces protagonistes a un lourd passé.  Aucun n'a été épargné par la vie.  Ils ont décidé de vivre pleinement et de ne pas laisser ces êtres démoniaques être maîtres de leur destin.  On suit leurs parcours, d'abord séparément puis finalement tous ensemble. 

L'auteur signe ici son premier roman.  Je trouve que c'est une véritable réussite!  Pour un premier tome, il est loin de ne faire que poser les bases.  On est entré dans le vif du sujet et j'avoue que j'espère vraiment trouver le tome 2 " La lance du désert ".  Ce roman est dynamique. Après avoir posé les bases de son histoire grâce à l'intervention d'un conteur, Peter Brett nous entraîne directement dans le vif du sujet: action, rebondissements, trahisons, amitiés, créatures diverses très originales, magie ... rien ne nous est épargné!

En bref, je suis ravie de m'être lancée dans cette saga dont le premier tome traînait depuis un bon bout de temps dans ma PAL.  Vraiment contente de l'en avoir sorti car j'en ai apprécié l'originalité par rapport aux autres romans du genre héroïc-fantasy.

Pour nous aider dans notre challenge de réduction de Pal, ma partenaire Artistiquement =notre a eu une idée géniale: proposer différents défis (que l'on peut faire ou non) pour s'aider à diminuer sa pal.

Challenge 4: Commencer une nouvelle saga 

Informations générales:

Titre: Un grand-père tombé du ciel

Auteur: Yaël Hassan

Editeur: Casterman

Collection: Poche

Langue: français

Pages: 121

Date: 01 septembre 2010

Quatrième de couverture:

Extrait:

"Plus question de m'enfermer dans ma chambre pour y faire mes devoirs.  Désormais, je m'installais au salon et y mettais la musique à fond.  Au début, il se retranchait dans sa chambre en claquant la porte, mais peu à peu, il sembla se faire à mon vacarme et reprit possession du fauteuil de papa.  

- Vous avez l'air de mieux vous entendre, Grand-Père et toi, me dit un soir maman.

- Pas du tout!  Mais j'ai décidé de ne plus me laisser marcher sur les pieds, voilà tout!

- Dommage, j'avais espéré qu'avec le temps, tu parviendrais à l'apprivoiser!

- L'apprivoiser!  C'est tout à fait ça!  Je crois que le plus sauvage des ours serait plus facile à apprivoiser que lui!

- Allons, Leah!  Ne parle pas ainsi.  Il ne le mérite pas.  La vie ne l'a pas épargné, et même s'il te paraît un peu ours, je suis sûre qu'il t'aime beaucoup, répondit maman.

- Aimer?  Est-ce qu'il sait seulement ce que ça veut dire? continuai-je, boudeuse.  Et cesse de dire que la vie ne l'a pas épargné! Vous n'avez que cette ex^pression à la bouche, papa et toi! La vie, elle n'épargne personne, si tu veux savoir.

- Il faudra que je t'explique certaines choses, un jour. Mais tu es encore trop jeune pour les comprendre.

- Trop jeune, trop petite! Mais c'est pas parce qu'on est des enfants qu'on comprend rien! Moi, je peux tout comprendre quand on m'explique.  quand vous m'avez raconté pourquoi vous étiez fâchés avec Grand-Père, j'ai très bien compris.  Vous auriez pu le faire avant.  C'était pas très compliqué!  Non, au lieu de ça, vous m'avez même pas dit qu'il existait, celui-là.  Remarque, vu comme on s'aime, j'ai rien perdu.

-Ne te fâche pas, Leahlé!  Si je ne te parle pas de certaines choses c'est parce que je préférerais que ce soit ton grand-père qui le fasse.  Il s'agit de sa vie, ce serait donc à lui de te la raconter, non?  Ce n'est sans doute pas encore le moment. Et cesse dons d'être toujours en colère, tu n'étais pas comme ça, avant!

-C'est vrai, j'étais pas comme ça avant! Mais avant, justement, j'étais heureuse, hurlai-je avant de m'enfuir dans ma chambre pleurer.

Oui, j'étais en colère.  Cette façon qu'ils avaient d'entourer le passé de mon grand-père du plus opaque des mystères m'exaspérait au plus haut point.  Puisqu'il était évident pour tous que la conduite de mon grand-père provenait de ce mystérieux malheur, la moindre des choses n'eût-elle pas été de m'en parler?"   

Mon appréciation:     10 /10

Mon commentaire:

Comme ma fille devait lire ce livre pour l'école, nous avons procédé comme d'habitude: elle l'a d'abord lu, puis ça a été mon tour et nous en avons parlé.  avant de commencer à le lire, ma fille m'avait prévenue "Maman, tu vas voir!  C'est vraiment une triste histoire.  Mais c'est très beau.  Tu vas pleurer."  Et elle avait raison! 

Ce roman raconte l'histoire de Leah, la narratrice.  C'est une jeune fille qui explique comment son grand-père venu d'Amérique et dont elle ne connaissait même pas l'existence est entré dans sa vie et l'a complètement bouleversée.  Alors qu'elle rêvait de se faire aimer par ce dernier, il s'avère bourru et étouffé par le poids de ses malheurs qu'il traîne depuis la seconde guerre mondiale.  Cette guerre lui a tout pris, à lui qui est Juif.  Il a survécu aux camps de concentration, mais à quel prix?  La vie n'a plus de sens pour lui.  Et, quand il vient installer sa mauvaise humeur dans le foyer de la jeune fille, elle décide de ne pas se laisser diriger et de percer à jour les secrets de ce  grand-père très peu commode.  

Comme me l'avait dit ma fille, je suis passée par toutes les émotions.  Il s'agit ici d'un véritable trésor de littérature jeunesse.  Un livre qui appelle au souvenir, qui commémore le triste sort des Juifs durant la seconde guerre, mais également leur reconstruction lors de l'après-guerre et qui traite du sujet de manière adéquate, sans que ce soit lourd à porter pour les plus jeunes.  Un livre qui amène aussi à la réflexion à propos des relations entre les différentes générations d'une même famille: l'amour et les situations compliquées qui peuvent être vécues.

Bref, vous l'aurez compris: je trouve que ce roman est une pépite jeunesse!  A mettre en toutes les mains de nos jeunes!