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    Informations générales:

    Titre: Gaspard le petit chevalier sans peur

    Auteur: Céline Claire

    Illustrateur: Renaud Collin

    Editeur: Averbode

    Collection: Ouistilivres

    Date: octobre 2014

    Pages: 30

     

     

    4ème de couverture:

     

     

     

     

    Extrait:

     

     

     

     

    L'appréciation de mes enfants: 8/10

    Mon appréciation: 8/10

     

     

    Notre commentaire:

     Pour son premier jour d'école, Gaspard doit parcourir, à pieds, un long trajet avant d'arriver dans la cour.  Mais Gaspard est un petit chevalier sans peur.  Il va affronter tous les obstacles qui se dressent devant lui.  Tous?  Peut-être pas...  

    Cet album plonge le jeune enfant dans un monde imaginaire que Gaspard s'est créé afin de lutter contre ses peurs.  Un monde peuplé d'animaux à la symbolique effrayante.  Mais Gaspard, dans son "voyage" vers l'école, n'en a pas peur.  Il s'en fait même des amis.  Le monde imaginaire est très important pour les enfants, c'est donc une très bonne approche.

    Ce livre montre aux jeunes enfants que l'école, c'est peut-être impressionnant au départ, mais quand on y est, on s'y fait des amis.  Il montre aussi qu'il est important de surmonter ses peurs et d'affronter les dangers si on veut continuer dans la vie.

    L'air de rien, il véhicule des valeurs très importantes dans la vie telles que le courage et l'amitié.

    Comme toujours dans les Ouistilivres, les images sont très colorées.  Par contre, dans celui-ci, mes enfants ont moins apprécié le fait qu'il y avait "des traits qui partent un peu dans tous les sens", des fleurs dans les yeux du dragon ("c'est un dragon!  pourquoi aurait-il des fleurs dans les yeux, ce n'est pas logique!") et surtout ils ont été perturbés par le fait que la carte au trésor présentait une orientation inversée ("Ils ont mis l'est à l'ouest.").  Voilà, les petits bémols qu'ils ont relevés...  Mais il faut dire qu'ils sont plus âgés et que c'est donc normal qu'ils relèvent ce genre de détails...

    En bref, c'est encore une belle histoire avec de chouettes valeurs.

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici deux nouveaux extraits du roman 

    "  De toute mon âme " de L.S. Ange.

     

    " Je vais partir loin de toi et t'oublier ainsi que tout le reste.  Mais partir où?  Je ne veux pas retourner vivre avec Caro, je lui en veux trop! Je n'ai plus de famille...  Je n'ai nulle part où aller.  Je suis à la rue...  Je n'ai plus de travail non plus.  Pourquoi je ne suis pas morte ce jour-là?  Pourquoi je ne suis pas morte dans l'accident de mes parents?

    Pour avoir une vie de merde comme la mienne, la mort eut été si douce à côté."

     

    " Lors d'une de ses visites, n'y tenant plus, je lui demande:

    -Depuis combien de temps je suis là?

    -27 jours...

    Je m'effondre en entendant ça, 27 jours...  Je n'en reviens pas, ça veut dire que personne ne me cherche?  Je suis perdue...  Je m'effrite de l'intérieur, je perds tout espoir, mon coeur éclate en mille morceaux.

    Je m'affaiblis de jour en jour, je ne supporte plus le noir et encore moins cette odeur pestilencielle.  Je donnerais n'importe quoi pour un peu d'air frais et quelques rayons de soleil sur ma peau!  Mes yeux sont bouffis à force de pleurer et j'ai maigri car je n'ai plus d'appétit.  Je me sens sale, très sale, je rêve de prendre un bain et de porter des vêtements propres.  Plus le temps passe, plus je suis démolie...  Je me déconnecte peu à peu de la réalité, je sens que je perds la raison, mon cerveau est en compote."

     

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    Et voici le RDV hebdo désignant chaque semaine

    LE fan en OR du blog.

     voir l'article ici

     

    Le fan en or du blog de ce lundi

     

     

    Et cette semaine, voici ce que le tirage a décidé:

     

    Le fan en or de la semaine est:

     

    1.  mon fils mélange la petite boîte...

     

     

    2.  Tirage du petit nom

     

     

    3.  Et la gagnante est:

     

     

     

    Paraty62!

     

     

    Félicitations et merci de me suivre!!!

     

     

    Merci à tous ceux et celles qui ont joué le jeu et qui ont commenté un ou plusieurs articles sur le blog cette semaine!

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici de nouveaux extraits du roman (en cours de lecture, il y en aura donc certainement d'autres).

    "  La valse lente des tortues  " de Katherine Pancol.

     

    "La mer était calme quand on est parties, maman, Iris et moi.  Maman nageait en tête de son crawl puissant, Iris suivait et moi, plus loin derrière, j'essayais de ne pas me faire semer.  Je devais avoir sept ans.  Et puis, d'un seul coup, le vent s'est levé, des vagues de plus en plus fortes ont déferlé, les courants nous ont entraînées, on dérivait et tu n'étais plus qu'un petit point sur la plage qui agiotait les bras et s'affolait.  On allait mourir.  C'est alors que maman a choisi de sauver Iris.  Elle ne pouvait pas nous sauver toutes les deux, peut-être, mais elle a choisi Iris.  Elle l'a calée sous son bras, l'a remorquée jusqu'à la plage, me laissant seule, buvant des bols et des bols d'eau salée, me cognant aux vagues, rebondissant comme un galet.  Quand j'ai compris qu'elle m'avait abandonnée, j'ai essayé de nager jusqu'à elle, de l'agripper, elle s'est retournée en criant laisse-moi, laisse-moi et elle m'a rejetée.  D'un coup d'épaule.  Je ne sais plus comment j'ai fait pour reprendre pied, pour me poser sur le rivage, je ne sais plus, j'ai eu l'impression qu'une main m'empoignait, me prenait par les cheveux et me ramenait à terre.

    Je sais que j'ai failli me noyer.

    Aujourd'hui, c'est pareil.  Les courants sont trop forts, ils m'entraînent trop loin.  Trop loin, trop vite.  Trop seule.  Je suis triste, papa.  Triste de subir la colère d'Iris, la violence d'un inconnu, le retour improbable de mon mari, l'indifférence de Luca.  C'est

    trop.  Je ne suis pas assez costaud."  p81

     

    " Et il repartit en chercher avec la cuillère, en porta le contenu aux lèvres de Joséphine, se pencha comme pour dire: "Je peux goûter?" Ses lèvres se mélangèrent à celles de Joséphine, les effleurèrent, ses lèvres douces, pleines, parfumées au coulis de pruneaux avec une pointe d'armagnac, et elle comprit, traversée par un fulgurant pressentiment de bonheur, qu'elle ne décidait plus rien, qu'elle avait franchi ces limites mêmes qu'elle s'était promis de ne jamais dépasser.  A un moment, se dit-elle, on doit comprendre que les limites ne tiennent pas les autres à distance, elles ne vous protègent pas des problèmes, des tentations, elles ne font que vous enfermer, vous couper de la vie.  Alors, soit vous décidez de vous dessécher et de rester dans les limites, soit vous vous farcissez de mille plaisirs en franchissant ces mêmes limites."  p163

     

    " -Je suis si heureuse, Shirley, si heureuse!  Même si ce grand bonheur ne doit durer que dix minutes et demie.  Y a des gens, je suis sûre, qui n'ont pas dix minutes et demie de grand bonheur dans toute leur vie! 

    - Tu parles de veinards!  Montre-les-moi que je les évite!

    - Moi, je suis riche de dix minutes et demie de grand bonheur!  Je me passerai le film de ce baiser en boucle et ça me suffira.  Je ferai lecture, arrêt, rembobinage, baiser au ralenti...

    - Tes soirées vont être passionnantes! pouffa Shirley."  p 169

     

     

    De nouveaux extraits du roman {La valse lente des tortues}

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

    Je vous ai dit que je lisais actuellement deux romans, je vais donc vous partager de temps en temps des extraits de l'un et de temps en temps des extraits de l'autre!

     

    Voici quelques extraits du roman (en cours de lecture, il y en aura donc certainement d'autres).

    "  La valse lente des tortues  " de Katherine Pancol.

     

    "L'argent supprime l'angoisse des lendemains qui grimacent, mais dès qu'on en amasse, on croule sous les embarras."  p16

     

    " C'est toujours dans les yeux qu'on voit si les gens sont tristes ou heureux.  Le regard, on ne peut pas le maquiller. Luca avait les yeux tristes.  Même quand il souriait."   p17

     

    " - Maman, comment on sait qu'on est grande?

    -Quand on peut prendre une décision très importante  toute seule, sans rien demander à personne.

    - Toi, t'es grande... T'es même très, très grande! " p51

     

    " Elle renversa la tête en arrière et éclata d'un rire furieux.  Quelle pauvre réussite que celle qui ne vous appartient pas, celle qu'on ne se forge pas, qu'on ne construit pas pierre à pierre!  Quand on la perd, on peut aller s'accroupir dans la rue et tendre la main."  p 66

     

     

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