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    "Et comme chaque jour, je t'aime davantage, aujourd'hui plus qu'hier, et bien moins que demain."

    Rosemonde Gerard.

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  • Chronique du livre {Inconnu à cette adresse}

     

    Informations générales:

    Titre: Inconnu à cette adresse

    Auteur: Kressmann Taylor

    Editeur: Livre de Poche

    Collection: Jeunesse

    Pages: 93

    Langue: français

    Date: 2002

     

    Quatrième de couverture:

    Chronique du livre {Inconnu à cette adresse}

     

    Extrait:

    " Le 25 mars 1933

    Cher vieux Max,

    Tu as certainement entendu parler de ce qui se passe ici, et je suppose que cela t'intéresse de savoir comment nous vivons les événements de l'intérieur.  Franchement, Max, je crois qu'à nombre d'égards Hitler est bon pour l'Allemagne, mais je n'en suis pas sûr.  Maintenant, c'est lui qui, de fait, est le chez du gouvernement.  Je doute que Hindenburg, lui-même puisse le déloger du fait qu'on l'a obligé à le placer au pouvoir.  L'homme électrise littéralement les foules; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique.  Mais je m'interroge: est-il complètement sain d'esprit?  Ses escouades en chemise brunes sont issues de la populace.  Elles pillent et elles ont commencé à persécuter les Juifs.  Mais il ne s'agit peut-être là que d'incidents mineurs: la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d'un grand mouvement.  Car je te le dis, mon ami, c'est à l'émergence d'un force vive que nous assistons dans ce pays.  Une force vive.  Les gens se senttent stimulés, on s'en rend compte en marchant dans les rues, en entrant dans les magasins.  Ils se sont débarrassés de leur désepoir comme on enlève un vieux manteau.  Ils n'ont plus honte, ils croient de nouveau en l'avenir.  Peut-être va-t-on trouver un moyen pour mettre fin à la misère.  Quelque chose - j'ignore quoi - va se produire.  On a trouvé un Guide! Pourtant, prudent, je me dis tout bas: où cela va-t-il nous mener?  Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées."

     

    Mon appréciation:  10/10

    Chronique du livre {Inconnu à cette adresse}

     

    Mon commentaire:

    Ce roman épistolaire comporte une petite vingtaine de lettres de correspondance entre Max Eisenstein et Martin Schulse.  Ces deux hommes sont amis de longue date et tiennent ensemble une galerie d'art en Amérique. La correspondance commence alors que Martin regagne sa terre natale, l'Allemagne, avec toute sa famille.  Max, lui, est juif.  Ce détail est loin d'en être un quand on sait que ce roman se déroule durant l'entre-deux-guerres.  Au départ, fin 1932, les lettres sont détaillées, emplies d'une amitié que l'on sent forte.  Mais, au fur et à mesure des mois, jusqu'au 3 mars 1934, soit un peu moins d'un an et demi plus tard, le courrier se détériore.  Martin se laisse gagner par le nazisme ambiant dans son pays et l'amitié se transforme petit à petit en une haine viscérale.  La fin de cet échange est abrupte, inattendue et vraiment effroyable.  

    Ce qui est impressionnant, c'est de savoir que ce roman a été écrit en 1938, c'est-à-dire avant la seconde guerre et qu'il est cruellement poignant de vérité...  Une prémonition?

    Je ne sais pas comment exprimer tout le ressenti à la lecture de ce livre si court et pourtant si bouleversant.  C'est à la fois cruel et poignant.  Mais ça relate vraiment bien les deux points de vue, car, pour une fois, on ne lit pas qu'un seul côté du décor. Les deux nous sont dépeints et on sent la peur et la haine grandissant de part et d'autre.

    En bonus, on peut découvrir les cartes d'identités de Max et Martin, l'histoire de ce roman, tombé dans l'oubli durant de nombreuses années (il a seulement été ré-éditié en 1995!), des informations historiques sur l'entre-deux-guerres et le nazisme, ainsi qu'une photo d'Auschwitz.

    Un roman à lire, à relire, à faire connaître car il peut se lire à tout âge et permet, en quelques pages, de nous faire ressentir toute l'horreur de cette période!  Ce livre me suivra encore longtemps, c'est certain!

     

     

     

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    Vendredi en musique : premier RDV!

     

    Et voici notre RDV : "Vendredi en musique"

     

    Cette semaine, je vous propose une chanson que j'écoutais quand j'étais petite.  Je pense même si j'ai bon souvenir que je l'avais apprise en primaire.  Mais je ne vais pas vous faire écouter la version de mon enfance.  Celle que vous allez écouter est celle sortie par le super groupe d'enfants qui nous chante tout un tas de chansons remises au goût du jour, à savoir:

     

     Il s'agit de ceci:

     

    L'oiseau et l'enfant; Kids United 

     

     

    Vendredi en musique du 18 novembre 2016

     

    Paroles:

    Comme un enfant aux yeux de lumière 

    Qui voit passer au loin les oiseaux 

    Comme l'oiseau bleu survolant la terre 

    Vois comme le monde, le monde est beau 

     

    Beau le bateau dansant sur les vagues 

    Ivre de vie, d'amour et de vent 

    Belle la chanson naissante des vagues 

    Abandonnée au sable blanc 

     

    Blanc l'innocent, le sang du poète 

    Qui en chantant invente l'amour 

    Pour que la vie s'habille de fête 

    Et que la nuit se change en jour 

     

    Jour d'une vie ou l'aube se lève 

    Pour réveiller la ville aux yeux lourds 

    Où les matins effeuillent les rêves 

    Pour nous donner un monde d'amour 

    L'amour, c'est toi 

     

    L'amour, c'est moi 

    L'oiseau, c'est toi 

    L'enfant, c'est moi 

     

    Moi, je ne suis qu'une fille de l'ombre 

    Qui voit briller l'étoile du soir 

    Toi, mon étoile qui tisse ma ronde, 

    Viens allumer mon soleil noir 

     

    Noire la misère, les hommes et la guerre 

    Qui croient tenir les rênes du temps 

    Pays d'amour n'a pas de frontières 

    Pour ceux qui ont un cœur d'enfant 

     

    Comme un enfant aux yeux de lumière 

    Qui voit passer au loin les oiseaux

    Comme l'oiseau bleu survolant la Terre 

    Nous trouverons ce monde d'amour 

     

    L'amour, c'est toi 

    L'amour, c'est moi 

    L'oiseau, c'est toi 

    L'enfant, c'est moi 

     

    Comme un enfant aux yeux de lumière 

    Qui voit passer au loin les oiseaux 

    Comme l'oiseau bleu survolant la terre 

    Vois comme le monde, le monde est beau 

     

    L'oiseau, c'est toi 

    L'enfant, c'est moi 

    L'oiseau, c'est toi 

    L'enfant, c'est moi 

     

    Beau le bateau dansant sur les vagues 

    Ivre de vie, d'amour et de joie 

    Belle la chanson naissante des vagues 

    Vois comme le monde, le monde est beau 

     

    L'oiseau, c'est toi 

    L'enfant, c'est moi 

    L'oiseau, c'est toi 

    L'enfant, c'est moi

     

    Quelques photos du clip: 

     

    Vendredi en musique du 18 novembre 2016

    Vendredi en musique du 18 novembre 2016

    Vendredi en musique du 18 novembre 2016

    Vendredi en musique du 18 novembre 2016

     

     

    Quelques renseignements supplémentaires:

    Kids United est un groupe d'enfants qui reprennent des chansons célébrant la paix et l'espoir.  Ils sont 5, sont passionnés de chant et travaillent main dans la main avec l'Unicef pour défendre les droits de l'enfant.

    Leur second album "Tout le bonheur du monde" est sorti le 19 août 2016.

    Vendredi en musique du 18 novembre 2016

    "L'oiseau et l'enfant" est le deuxième titre sur l'album.

     C'est une reprise de Marie Myriam.

    Vous pouvez écouter sa version  par ici lors de l'Eurovision de 1977.

     

     

    Et vous, que pensez-vous de cette chanson?  

    De ce groupe d'enfants?

    Quelle version préférez-vous?

     

     

     

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  • Chronique du livre pour enfants {HENRI respire sous l'eau}

     

    Informations générales:

    Titre: H.E.N.R.I. respire sous l'eau

    Auteur: Yves Grevet

    Illustrateur:Jess Pauwels

    Editeur: Nathan

    Collection: premiers romans

    Pages: 32

    Date: juin 2015

    Langue: français

     

    4ème de couverture:

    Chronique du livre pour enfants {HENRI respire sous l'eau}

     

    Extrait:

    Chronique du livre pour enfants {HENRI respire sous l'eau}

     

    Mon appréciation:   6.5/10

    L'appréciation de mes enfants:  entre 7.5 et 8/10

    (parce qu'on sait qu'il y a d'autres tomes, sinon ça aurait été 6/10 ou même moins!)

     

    Mon commentaire:

    H.E.N.R.I. est un petit nouveau dans l'école.  Manon sait qu'il a des pouvoirs extraordinaires.  Mais, maintenant que son amie Lucie le sait aussi, les choses pourraient bien changer... surtout si le garçon se met à respirer sous l'eau devant toute la classe.

    Cette histoire est sympathique, mais...il lui manque un petit quelque chose...  Mes enfants et moi sommes restés sur notre faim.  Une fois l'histoire terminée, la réaction des enfants a été "Et c'est tout?  Mais c'est quoi la suite?"  Sur ce, nous avons pris le temps de lire l'extrait d'un autre tome d'H.E.N.R.I. et avons ainsi remarqué que cette histoire n'était en fait qu'une partie d'une mini-saga pour enfants.  Car ce tome est précédé d'un autre et il y en d'autres qui suivent...dans lesquels on en apprend sans doute plus sur les aventures d'H.E.N.R.I.  Sauf que je ne sais pas si nous aurons un jour l'occasion de les lire puisque nous ne les avons pas à la maison, et que ce tome à lui seul est loin de nous avoir conquis.  Mais on laisse le bénéfice du doute à cette "saga", qu'on a donc découvert qu'en partie.

     

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    Voici quelques extraits choisis du livre {Oksa Pollock - T4}

    de Anne Plichota et Cendrine Wolf.  

    Lecture terminée, la chronique suivra bien vite!

     

    " L'odeur de propre lui rappelait sa maison, Bigtoe Square, sa mère, la vie normale, à tel point que les larmes noyèrent ses yeux.  Non.  Il ne fallait pas penser au passé.  Pas quand il plombait le présent en tous cas."    p141

     

    "Devant la non-réactivité d'Oksa, l'intendant passa à l'action.  D'un geste audacieux transgressant sa réserve naturelle, il se saisit de la main de sa jeune maîtresse et tira de toutes ses forces en ahanant.

    - Le stationnement horizontal et la mélancolie font la rencontre de l'inutilité, poursuivit-il.  La liste des tâches de ma Gracieuse connaît le foisonnement et ne fait pas l'oublie de l'incorporation de la guérison de sa mère et de son ami.  Et cette liste exige le retour du courage de ma Gracieuse."   p252

     

    " Voilà pourquoi la préservation de l'eau sera un enjeu essentiel, renchérit Emica, so regard clair fixé sur Oksa.  Vous avez eu raison de créer une mission spéciale.  Avant le Grand Chaos, nous avions une gestion raisonnable de nos ressources, mais nous n'avions pas anticipé ce qui allait se passer.  Le manque ne faisait pas partie de notre quotidien, nous ignorions ce que cela signifiait.

    Ses yeux s'écarquillèrent.

    - C'était tout simplement au-delà de tout ce que nous pouvions concevoir, conclut-elle.

    -C'est normal! s'exclama Oksa.  Quand tout se passe bien depuis toujours, on ne peut pas imaginer que cela puisse être autrement!  Mais je trouve que vous vous êtes sacrément bien adaptés aux circonstances, vous avez su...

    Elle s'interrompit, les yeux dans le vague.

    -Survivre?  suggéra Emica.

    Oksa la regarda avec attention.

    - Vous avez su survivre, oui, ... confirma-t-elle."    p 255

     

    " Ne me dis pas que tu es allée aux Montagnes A-Pic.  Ce n'est pas vrai, n'est-ce pas?

    Devant le silence de la jeune fille, il se prit la tête entre les mains.

    -Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? soupira-t-il.Comment, moi qui suis si raisonnable et si prudent, puis-je avoir une fille pareille?  Je pourrais être l'heureux papa d'une adorable adolescente qui ne pense qu'à se vernir les ongles et à faire du shopping ou de la natation synchronisée...  Au lieu de cela, la nature m'a attribué une espèce de tête brûlée obstinée qui n'a qu'un seul but dans la vie: tourmenter son vieux père!

    Oksa hésita, puis risqua d'une toute petite voix:

    - Si tu veux, je me mettrai à la natation synchronisée, dès que ça ira mieux...  Je te le promets!  Mais pour le vernis, tu me laisse réfléchir encore un peu?

    Pavel la regarda, l'air toujours furieux.  Puis son visage se détendit radicalement.  Il ouvrit les bras et laissa Oksa s'agenouiller pour se serrer contre lui."    p419

     

    Extraits de {Oksa Pollock - T4}

     

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