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    Extraits choisis de ma lecture

    {Paradis Blanc}

    de Louise Decoster

     

    Lecture terminée, la chronique suivra ;)

     

    " Abasourdie, Angèle garde les mains serrées sur le combiné.  Son cerveau refuse d'intégrer l'information.  Comment accepter une telle nouvelle?  Elle est désormais orpheline et un terrible sentiment d'abandon la dévaste, mais surtout, elle est incapable de savoir ce qu'elle doit faire.  L'absence de frère et soeur se fait plus que jamais sentir.  Qui appeler?  Elle a besoin de parler... En titubant, elle descend les quelques marches qui la séparent d'Héloïse. "     p18

     

     

    "Je me suis sentie obliger de préciser :

    - Ce n'est pas de la grande littérature, vous savez.  J'aime bien ces petits romans faciles.  Ca me distrait.

    - Vous aimez lire, c'est l'essentiel, a-t-il déclaré, en reposant le livre."     p36

     

    "Lorsqu'il a ouvert la porte, il terminait de reboutonner sa chemise.  Mon regard s'est planté sur la zone de peau encore à nu. J'ai ouvert la bouche pour commencer à réciter mon discours, mais les mots sont restés coincés.  J'ai levé les yeux vers ceux de Josselin, espérant y trouver quelque secours. Son regard brûlait d'un feu qui m'a déstabilisée.  Tout s'est ensuite passé très vite.  Je me suis retrouvée clouée contre le mur de la chaumière, j'ai senti les pierres entre mes omoplates.  J'ai lâché le roman et il a rebondi sur les carreaux de ciment.  Les bras bloqués le long du corps, je ne quittais pas Josselin des yeux.  Je respirais comme une biche effrayée, mais ne faisais pas un geste pour le repousser.  En réalité, je n'avais pas peur de lui.  La seule dont j'avais peur en cet instant, c'était moi.  Il a jeté un oeil discret par la fenêtre en direction du poulailler de Babette, et m'a emmenée dans la chambre."     p50

     

     

    Extraits du livre {Paradis Blanc}

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    Extraits choisis de ma lecture

    {Les vampires de Chicago - T3}

    de Chloé Neill

     

    Lecture terminée, la chronique suivra ;)

     

    " C'était peut-être le genre de rupture la plus frustrante qui soit: quand la personne que vous aimiez vivait au bout de la rue, dans le même bâtiment, ou juste de l'autre côté de la ville, mais qu'elle demeurait complètement inaccessible."    p66

     

    "Ethan était assez grand pour que le haut de mon crâne atteigne tout juste son menton.  Je gardai mon regard rivé au niveau de son cou, craignant, si je levais la tête, qu'il en profite pour baisser la sienne.  Nos lèvres seraient alors trop proches et c'en serait fini de moi.  

    Avec une dangereuse lenteur, il abaissa le visage, rapprochant ses lèvres de mes cheveux.  Mes bras se couvrirent de chair de poule et mes paupières se fermèrent doucement.  Ma peau picotait sous l'effet enivrant du désir et de pouvoir.  Une magie vive et accélérée irradiait de nos corps, emplissant l'espace que nous occupions tous les deux.

    Ce fut à ce moment-là que j'ouvris les yeux, comprenant soudain ce qu'il essayait de m'enseigner."     p89

     

    "Je l'ai vu avec toi.  J'ai vu de quelle manière il te regarde.  Je sais que je suis dure avec lui.  (Sa voix se fit plus douce.) Et je sais que j'ai été dure avec toi.  Mais il y a bien plus que du désir dans le regard qu'il pose sur toi.  Ce n'est pas seulement physique.  Il y a autre chose, une certaine affection. Tu réveilles chez lui autre chose que ses hormones ou ce qu'il a dans le pantalon.  Le problème, c'est que tu as affaire à un vampire de presque quatre cents ans.  Ce n'est pas un humain et cela fait bien longtemps qu'il n'en est plus un.  Nous ne savons même pas s'il est capable de penser comme un humain ou de désirer les mêmes choses."     p242

     

    Extraits de ma lecture {Les vampires de Chicago - T3}

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    Voici 3 extraits choisis de ma lecture

    {Lucy in my sky - T2}

    de Callie J. Deroy

     

    Lecture terminée, la chronique suivra ;)

     

    " Cette fois c'est terminé.  Au revoir, Cameron E. Blake, CEO.

    Au revoir mes espoirs illusoires, ma foi en toi. Au revoir cet amour immense que je ne peux toujours pas m'empêcher de ressentir malgré tout, même si tu n'en veux pas.   Désolée de ne pas avoir réussi à t'atteindre, mais était-ce seulement possible?  J'aurais tout fait pour toi.  Je t'aurais suivi n'importe où.  J'aurais voulu être ton refuge, ton île indéfectible et sûre au milieu de l'océan d'âpreté et de haine dans lequel tu ne finis pas de te débattre.  J'aurais été ta béquille les jours où continuer à avancer aurait été trop difficile.  Parce que j'avais confiance en toi et en ce que je pensais avoir vu derrière toutes les murailles dont tu t'es entouré.  J'ai eu tort.  Je me suis trompée.  Je le sais, mais ça ne fait pas moins mal pour autant.  Alors, oui, je t'aime, Cameron.  Aujourd'hui comme hier et certainement comme demain et tous les jours qui suivront.  Mais je te dis quand même au revoir.  Je ne peux pas te donner de force de dont tu ne veux pas.  Moi."

     

    "Elle fait partie de ces personnes insupportables qui vous accablent de reproches pour un oui ou pour un non, mais sans jamais se départir de ce sourire aussi factice qu'exaspérant.  Lorsqu'elle a des critiques à faire, ses mots sont aussi cassants que son expression est avenante.  C'est juste...trop bizarre.  J'ai horreur de ce genre de personnage.  Toute mignonne et lisse au dehors, mais méchante et sèche à l'intérieur.  De la mort au rats déguisée en sucre d'orge."

     

    "Imaginer Lucy, seule et morte de peur, face à cet homme qui la tuera si je ne parviens pas à tenir le délai.  Sentir les minutes se transformer en poids, et peser sur moi, sur mes épaules et mon coeur, aussi lourd que la plus imposante montagne.Regarder sa montre toutes les trois secondes.  Prier alors que l'on a jamais cru en Dieu.  L'implorer de la sauver, quel qu'en soit le prix à payer.  Promettre une existence entière de repenti et de sacrifice, et même offrir à quiconque en voudrait sa propre vie contre la sienne. Voila ce qui me passe par la tête alors que je patiente, debout, droit comme un I et tendu à l'extrême, que l'on veuille bien me recevoir."

     

    Extraits de ma lecture {Lucy in my sky - T2}

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    Extraits choisis de ma lecture

    {Mon bel oranger}

    de Jose Mauro de Vasconcelos

     

    Lecture terminée, la chronique suivra ;)

     

    " A peine éveillé, j'appelai Totoca.

    - On va voir?  Je te dis que j'aurai quelques chose.

    - Moi, je n'irais pas voir.

    - Si j'y vais.

    J'ouvris la porte de la chambre.  A ma grande déception les sandales de tennis étaient vides.  Totoca s'approcha en se frottant les yeux.

    - Je ne te l'avais pas dit?

    Un mélange de haine, de révolte et de tristesse s'éleva dans mon âme.  Sans pouvoir me contenir je m'écriai:

    -Quel malheur d'avoir un père pauvre! ...

    Je détournai les yeux de mes sandales de tennis et je vis des galoches arrêtées devant moi.  Papa était debout et nous regardait. Ses yeux étaient immenses de tristesse."

    p 61

     

    " Cette fois, elle garda le mouchoir longtemps devant son nez.

    - Quelquefois, au lieu de me le donner à moi, vous pourriez le lui donner à elle.  Sa mère est laveuse et elle a onze enfants, tous petits.  Dindinha, ma grand-mère, lui donne tous les samedis un peu de haricots et de riz pour les aider.  Et je partage mon beignet parce que ma maman m'a appris qu'on doit partager le peu qu'on a avec les plus pauvres que soi.

    Ses larmes coulaient.

    - Je ne voulais pas vous faire pleurer.  Je vous promets de ne plus voler de fleurs et d'être un élève de plus en plus appliqué.

    - Ce n'est pas ça, Zézé.  Viens là.

    Elle prit mes mains dans les siennes.

    - Tu vas me promettre une chose, tu as un coeur merveilleux, Zézé.

    - Je vous promets, mais je ne veux pas vous tromper.  Je n'ai pas un coeur merveilleux.  Vous dites ça parce que vous ne me connaissez pas à la maison.

    - Ca n'a pas d'importance.  Pour moi, tu l'as.  Dorénavant, je ne veux plus que tu m'apportes de fleurs.  Sauf si on t'en donne une.  C'est promis?

    - C'est promis.  Mais le verre?  Il restera toujours vide?

    - Ce verre ne sera plus jamais vide.  Quand je le regarderai, j'y verrai toujours la fleur la plus belle du monde.  Et je penserai: c'est mon meilleur élève qui me l'a donnée.  C'est entendu?

    Elle riait maintenant.  Elle lâcha ma main et dit avec douceur:

    - Maintenant, tu peux t'en aller, petit coeur d'or..."     p94-95

     

    "La maison était enveloppée de silence, comme si la mort avait des pas de velours.  On ne faisait pas de bruit.  Tout le monde parlait bas.  Maman restait presque toute la nuit près de moi.  Et moi, je pensais à lui.  Ses éclats de rire, sa façon de parler.  Même les grillons, dehors, imitaient le réquete, réquete de sa barbe. Je ne pouvais cesser de penser à lui.  Maintenant, je savais ce qu'était vraiment la douleur.  La douleur, ce n'était pas se faire battre à s'évanouir.  Ce n'était pas se couper le pied avec un morceau de verre et se faire mettre des points à la pharmacie.  La douleur, c'était cette chose qui vous brise le coeur et avec laquelle on devait mourir sans pouvoir raconter son secret à personne.  Une douleur qui vous laissait sans force dans les bras, dans la tête, sans même le courage de tourner la tête sur le traversin.

    Et les choses empiraient.  Mes os trouaient ma peau.  On appela le médecin.  Le Dr Faulhaber vint et m'examina.  Il ne tarda pas à diagnostiquer:

    - C'est un choc.  Un traumatisme violent.  Il ne vivra que s'il parvient à surmonter ce choc."   p211

     

    Extraits de ma lecture {Mon bel oranger}

     

     

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    Extraits choisis de ma lecture

    {Forever}

    de Frédérique Arnould

     

    Lecture terminée, la chronique suivra ;)

     

    "Parfois, j'aimerais que le monde soit comme une trace de Veleda, au moins, quand ça ne va pas, on l'efface et on recommence." 

     

    " L'attraction qu'il y avait entre nous était vraiment intense et c'était seulement maintenant que je me rendais compte de sa force.  Il m'était difficile de nier le fait que j'avais des sentiments pour lui.  Je commençais à croire à cette notion de coup de foudre.  C'était comme si nous n'étions qu'une seule et même entité.   Je ne voyais plus ma vie sans lui.  Il était le remède nécessaire au mal qui me rongeait et j'étais le sien."

     

    " Je fixai les traits de son visage et la redécouvris.  Cela faisait quatre ans que le lien mère-fille s'était brisé, et tout ça à cause de l'accident de mon père.  Elle avait vieilli, des rides marquaient le coin de ses yeux et de sa bouche, je ne m'en étais même pas rendu compte.  Elle n'étais plus cette belle femme joyeuse qui habitait dans cette maison de campagne et je n'étais plus cette enfant rieuse.

    La vie nous avait conduites vers des chemins différents qui semblaient enfin se réunir.  Dommage que cela arrive à un tel moment.  L'accident de papa avait beaucoup affecté notre famille et finalement sa disparition était bénéfique pour maman comme pour moi.  J'expirai lentement en assimilant cette phrase horrible.  C'était dur à accepter, mais c'était la triste vérité."

     

    Extraits du roman "Forever"

     

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