Voici plusieurs extraits du roman 

"  La fille de pleine lune  "  de Christian Grenier

Ma lecture est terminée, je vous ai mis plusieurs extraits, tous d'un coup, puisque je l'ai lu sur un jour...

" J'échafaudais mille scénarios.  Héléna me poursuivait.  Plus exactement la lumière de son sourire.  Elle m'occupait l'esprit au point que je ne voyais ni la route ni le gîte.  A tous les sens du terme, elle m'éclairait - mais il ne fallait pas qu'elle m'aveugle."   p49

" -Séléna?  Drôle de prénom.  Il ressemble au tien!

- A une lettre près mais leur signification est opposée.  

- Séléna...évidemment! m'exclamai-je en me frappant le front.

Je réprimai un frisson et murmurai-je à voix basse:

- Ce mot dérive de l'adjectif sélène, qui veut dire lunaire...

- Oui.  Dans la mythologie, Séléné est la personnification de la Lune, la soeur d'Hélios.  C'est-à-dire la mienne.

-La tienne?

- Hélène vient du grec hélê, qui veut dire éclat de soleil.  Séléna était à peine plus jeune que moi.  Nous habitions le même village, tout cela nous a rapprochées.  D'une nature plutôt farouche, elle s'isolait souvent.  Comme je suis indépendante, nous nous sommes vite retrouvées.  A l'école, nous étions inséparables."  p 66

" Tout en dirigeant l'embarcation vers le centre de la rivière, elle m'expliqua comment manier la pagaie.  Je craignais d'être maladroit.

- Si je comprends bien, j'assume une fois de plus le rôle du novice?

- Un jour, ce sera ton tour de m'apprendre quelque chose."    p 91

" Désemparé, j'allai me promener en forêt.  Je retournai sur les lieux qu'elle m'avait fait visiter.  Son absence me faisait mesurer mon attachement pour elle.  Il y avait en moi un grand trou, d'autant plus béant que je ne m'y étais pas préparé.  Je calculai :" Trois jours... Vendredi après-midi."

Le temps coulerait jusque-là avec une lenteur démesurée."   p 100

" Au contraire, nous restions intiment blottis, nos visages presue collés l'un à l'autre.  J'avançai à peine le mien et mes lèvres furent aussitôt sur les siennes.  Elle ne les retira pas.  Mon coeur battait la chamade, émotion, trouble et joie mêlés. J'aurais voulu que ces secondes se prolongent à l'infini.  Enfin, elle s'écarta de moi et me considéra avec une solennité nouvelle.  Je crois que j'étais aussi sérieux qu'elle, nous ne jouions plus du tout."   p 115

" Il m'était difficile d'accepter que cela avait lieu à ma porte.  Encore moins dans un village paisible.  Ce qui a rapport à la brutalité semble si souvent lié à la ville!  D'une voix nouée -, je demandai:

-Mais elle pouvait refuser.  Se révolter!

- Pas si simple.  Elle l'aime.  Plus exactement elle lui est attachée, elle n'a que lui.  On ne hait pas toujours son bourreau, Valentin.  Et puis, en révélant ce qui se passe, elle prendrait beaucoup de risques.  Le premier, c'est qu'on ne la croie pas, imagine les conséquences..."    p 146

" Tandis que l'écho de ce cataclysme s'apaisait, le même phénomène se produisit: mon lit basculait!

Je me levai, en proie à une panique qui frisait la terreur: à mes pieds, sous la moquette qui venait de se déchirer, le béton se fendait, s'ouvrait et laissait béer une énorme lèvre obscure. Face à moi, déséquilibrée, la petite armoire tomba- et je dus m'écarter pour ne pas la recevoir sur la tête.  A cet instant, les carreaux de ma fenêtre éclatèrent un à un, dans une rafale crépitante qui projeta mille éclats de verre à mes pieds. Je hurlai, saisis mes baskets et bondis sur la porte de ma chambre.  Je m'y acharnai en vain: elle était coincée."  p 152

Voici deux extraits du roman 

"  L'île du crâne  "  de Anthony Horowitz

Ma lecture est terminée, ce seront donc les deux seuls extraits pour ce roman...

" Il gagna la porte aussi vite que possible, en se retenant pour ne pas courir.  Car il avait vu ce qui clochait avec le miroir.  Il l'avait vu après avoir signé son nom en lettres de sang, au moment où il se détournait du bureau."  p58

" David s'assit à côté d'elle et passa un bras autour de ses épaules.  Ils restèrent silencieux un long moment.  Les derniers mots de David résonnaient encore dans son esprit: "Ils sont forcément quelque part.  Ils n'ont pas pu disparaître comme ça."  Pourtant, assis là dans l'obscurité et le silence, il savait qu'il se trompait."  p82

Voici un extrait du roman 

"  Mademoiselle S " présenté par Jean-Yves Berthault

Ma lecture est terminée, il s'agit d'une lecture vraiment très, très "hot"; c'est pourquoi je ne mettrai qu'un seul extrait, qui m'apparaît comme moins "osé", ce blog étant tout de même accessible à tous...  

La chronique suivra bientôt...

" Vois-tu, notre amour est né d'une rencontre, du choc de nos regards, de l'appel de nos chairs.  Nous nous sommes frôlés pendant des jours et des jours et chacun de nous avait l'intention qu'il fallait persévérer, que le bonheur était là dans la fusion de nos deux êtres.  Nous nous sommes donnés avant de nous connaître et l'avenir nous a donné raison.  Depuis que nous sommes amants, nous n'avons jamais eu que de la joie ensemble et notre possession mutuelle nous apporte des extases infinies.  Oui, restons nous deux, mon cher amour, rien que nous deux."   p80

Voici les derniers extraits du roman 

"  Egon " de Callie J. Deroy

Ma lecture est terminée.  La chronique suivra bientôt ;-)

" -Pourquoi tu as fait ça?

La jeune femme blonde hausse les épaules.

- J'en sais trop rien... C'est juste que...  les hommes, c'est mon truc à moi, d'habitude.  Toi, tu as tout le reste...

Stella n'est pas sûre de comprendre.

- Tout le reste de quoi?

- Ben tout le reste, quoi!  Tu es gentille, maligne, douce, tu fais toujours ce qu'il faut.  Et puis tu sais tout un tas de trucs.

Alors là, c'est une surprise!  De dire que la jeune femme ne s'attendait pas à ça serait encore loin de la vérité et cela doit se voir sur son visage.  Car dès que Charlotte voit son expression, elle ajoute:

-Stella, y'a vraiment que toi pour croire que tu n'es pas intéressante, j'te jure!  Tu ne comprends pas qu'en fait j'ai toujours eu l'impression de ne pas être assez bien pour toi?

- Mais... c'est pas une question d'être "assez bien".  On était amies, toi et moi!"

" - Moi? murmure-t-elle.  Vous en êtes sûr?

- Vous et personne d'autre, répond-il, sans aucune hésitation.  Vous et seulement vous, et depuis le premier jour."

"- Je cherchais un sens à ma vie parce que j'avais tout perdu, commence-t-il.  Mais ce que j'ai trouvé en te trouvant toi, c'est bien plus que ça.  J'ai trouvé...ma raison d'être."

" - (...) Tu te souviens que tu m'as demandé si j'étais sûr de vouloir le faire avec toi?

Elle hoche doucement la tête.

- Je ne pouvais le faire qu'avec toi.  Mon corps me suppliait d'assouvir ces désirs fous qui me torturaient, mais ils n'existaient qu'à travers toi.  Aucune autre femme ne comptera jamais, tu es ce que je cherche depuis toujours.  Tu es ma lumière, Stella.  Mon espoir, ma rédemption.  L'amour que je te porte est la seule chose en laquelle je crois encore, je n'ai plus foi en rien d'autre.  Parce que c'est la seule vraie qu'on m'ait jamais donnée, tu comprends?"

Aaaaaaaaaaaah, s'il n'est pas craquant, cet Egon?

Je dirais même plus, il est irrésistible!!! <3

Voici de nouveaux extraits du roman (en cours de lecture, il y en aura donc certainement d'autres).

"  Egon " de Callie J. Deroy

" Voilà ce que tu as gagné, à raconter ta vie... pense-t-elle.  Comme s'il avait besoin de supporter tes malheurs en plus des siens!

' Mais tout ça n'est pas très important, tente-t-elle de se rattraper.

-Si.  Parce que ça l'est pour vous.

Cette fois, c'est elle qui ne prononce plus un mot.  Les traits d'Egon expriment une telle douceur et une telle sollicitude qu'elle sent les larmes lui monter aux yeux.  C'est peut-être la chose la plus gentille qu'on lui ait jamais dite..."

" - La vie est dure, c'est vrai.  Mais c'est la seule qu'on aura jamais.  Se poser trop de questions, c'est prendre le risque de ne jamais trouver la réponse à aucune d'entre elles.  Des fois, faut juste vivre.  Mettre de côté la peur, et vivre..."

"Il s'agit de la vidéo d'une chanson qu'elle connaît bien: Hallelujah, de Jeff Buckley.  Elle l'a déjà regardée un nombre incalculable de fois, elle apprécie beaucoup la douceur et la mélancolie que dégage la voix du célèbre interprète.

- Je sais que vous aimez danser, explique-t-il.  Alors, je me suis dit que, peut-être, cela vous ferait plaisir.  Et que...vous retrouveriez un peu le sourire.

Mais pourquoi, POURQUOI, faut-il qu'il soit aussi gentil et adorable??  Il la regarde, et ses magnifiques yeux turquoise la font chavirer."

  et voici cet extrait musical:   Hallelujah