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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici plusieurs extraits du livre 

    "  Hélène Fleur de soufre  "  de Julie Derussy

     

    Ma lecture est terminée, je vous mets donc les extraits choisis...

     

    " On dit de moi que je suis la plus belle femme du monde.

    Je ne sais pas si c'est vrai, mais ce que sais, c'est que j'ai causé plus de souffrances qu'aucune autre femme.  Le monde aurait bien fait de se passer de moi.  A moins que je ne fasse preuve d'orgueil?  Peut-être tout cela devait-il arriver.  Les dieux en avaient-ils décidé ainsi.

    Je n'implore pas la clémence.  Je comprends qu'on me jugera, je comprends que les faits m'accusent.  Je voudrais simplement qu'on m'écoute jusqu'au bout.

    Qu'on me condamne, au moins, en connaissance de cause."

     

    " Mais la perte de ma virginité fut pour moi une expérience traumatisante qui marqua de son sceau toute notre vie de couple.

    Ma haine était née et elle ne devait jamais faiblir.  

    Je ne fus pas une bonne épouse.  J'étais frivole, j'aimais rire, j'aimais plaire."

     

    " Ma haine croissait à chaque instant.  j'abhorrais les humiliations qu'il m'infligeait.  Je les abhorrais d'autant plus qu'elles semblaient parler à une petite partie obscure de moi-même se vautrant dans la souffrance.  Mes jours étaient aussi laids que mes nuits.  Il m'arrivait, parfois, de songer à y mettre fin.  J'aurais tout donné pour être moins belle et plus heureuse."

     

    "Je ne sais comment Pâris trouva ma chambre. 

    (...)

    Ce fut un baiser comme une fleur qui naît et déploie ses pétales, un baiser si long que le souffle me manqua.  il me sembla que je mourais dans son étreinte.

    Ménélas ne m'avait jamais embrassée comme cela.

    Ensuite, les mots se mêlèrent aux caresses.  Je l'écoutais sans rien dire, effrayée et extasiée.  

    - Viens, viens avec moi, tu seras reine à Troie, viens, viens avec moi, nous t'attendrons dans le bateau, viens, cette vie n'est pas pour toi."

     

    "Ainsi commença cette guerre qui devait durer dix ans.  Aurait-elle eu lieu, si je m'étais refusée à Pâris, si je ne l'avais pas suivi sur les flots?  Parfois, je me dis que c'est probable.  Les Grecs et les Troyens se détestaient de longue date.  N'était-il pas inévitable que le conflit éclatât tôt ou tard?"

     

    Extraits de ma lecture {Hélène, Fleur de soufre} de Julie Derussy

     

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici trois extraits du roman

    (en cours de lecture, il y en aura donc d'autres):

     

    "  Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi  "

    de Katherine Pancol.

     

    "Il y a ces gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien.  Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan.  Encore heureux quand ils ne vous détruisent pas à petit feu en se suspendant à vos basques et en vous suçant le sang.

    Et puis...

    Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie.  Vous n'attendiez rien d'eux, vous les connaissiez à peine, vous vous êtes rendu léger, légère, au rendez-vous et pourtant, quand vous les quittez, ces gens étonnants, vous découvrez qu'ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute, initié ce merveilleux mouvement qu'est le désir, mouvement qui va vous emporter bien au-delà de vous-mêmes et vous étonner.  Vous ne serez plus jamais vermicelle, vous danserez sur le trottoir et vos bras toucheront le ciel"   p155

     

    "Vous avez travaillé dur, vous avez construit une histoire, écrit des dialogues, imaginé des rebondissements, ce n'est pas venu tout seul! Arrêtez de vous excuser tout le temps!  Vous êtes fatigante, vous savez...  On a envie de vous secouer de la tête aux pieds."   p165

     

    " - Tu as le droit d'avoir peu d'un seul truc, affirma Shirley.  Peur pour tes enfants.  Le reste, l'argent, le travail, les impôts, les sauts à l'élastique, c'est très simple, tu dis juste "pas peur" et tu sautes en avant...

    -Ca marche?

    -Et drôlement bien! Tu dis "je veux ça", et tu l'as... Mais tu y mets tout ton coeur.  Tu triches pas.  Tu penses très fort... je veux ça, je veux ça, je veux ça...on essaie?  Tu veux quoi, là, tout de suite, sans réfléchir?"   p173

     

     

    Extraits de ma lecture {Les écureuils de Central Park...}Il

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici deux extraits du roman

    (en cours de lecture, il y en aura donc d'autres):

     

    "  Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi  "

    de Katherine Pancol.

     

    "Elle revint à la bouche de Gary et soupira.  

    Ainsi il arrive qu'un baiser procure du plaisir...

    Un plaisir qui se faufile dans le corps, jette des petites flammes, allume mille frissons dans des endroits qu'elle n'aurait jamais soupçonnés être inflammables.

    Jusque sous les dents...

    Le plaisir... Quel délice!

    Et aussitôt, elle nota qu'il fallait se méfier du plaisir."   p 28

     

    "Elle regardait ses mains qui tremblaient, ses jambes qui tremblaient et elle comprit qu'elle avait peur.  Peur de ce passé qui revenait.  Peur que son fils ne la juge.  Peur qu'il lui en veuille.  Peur que le lien incroyablement fort et beau qui existait entre eux se défasse d'un coup.  Et ça, se dit-elle, en essayant de maîtriser le tremblement de ses bras, de ses jambes,  je ne le supporterais pas.  Je peux me battre contre des voyous, me faire arracher une dent sans anesthésie, recoudre une blessure à vif, me faire maltraiter par un homme en noir, mais lui, je ne veux pas le perdre de vue une seule minute.  Je ne survivrais pas. Inutile de faire la fanfaronne, je perdrais le goût et la parole, le goût de la vie et la force de protester."   p70

     

     

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici plusieurs extraits du roman 

    "  Cathy Merlin, 1: Le monde des elfes  "  de Cristina Rebière

     

    Ma lecture est terminée, je vous ai mis plusieurs extraits, tous d'un coup, puisque je l'ai lu sur un jour...

     

    " Cathy aimait beaucoup Mathilde, et depuis la mort de sa maman, elle avait trouvé auprès de sa nounou le support, la chaleur et l'amour qu'elle avait perdu à la disparition de sa mère.  Et elle en avait besoin, comme toute petite fille, de cette tendresse et compréhension qu'elle ne trouvait pas chez son papa."

     

    " L'iguane refrappa le sol avec sa queue épineuse et bougea sa tête en grognant.  La respiration de Cathy devint saccadée, la peur lui fit apparaître des petites perles de sueur sur son front.  Son coeur battait de plus en plus fort et elle entendait les pulsions du sang dans ses oreilles.  L'iguane fit un pas vers elle... et tout à coup, une voix suave et douce lui murmura dans les oreilles: "Lève-toi tout doucement, sans faire de mouvements brusques".  Cathy ne bougea pas.  Elle ne savait pas si cette voix était bien réelle ou si son imagination l'avait créée."

     

    " Dans la seconde qui suivit, elles sentirent au même moment comme leur sang se glaçait d'horreur.  Une masse noire gisait dans la salle en s'agitant d'une manière très inquiétante.  Elles ne purent pas identifier l'animal car seuls les faibles rayons qui pénétraient encore dans le couloir n'arrivaient pas à illuminer la salle dans laquelle la bête restait tapie.  Les grognements et les claquements s'intensifiaient et les filles réalisèrent que la bête s'était mise en mouvement en s'engageant dans le tunnel car elles ne pouvaient plus apercevoir la salle. D'après les frottements qu'elles entendaient contre les parois et la masse informe noire qu'elles voyaient, l'animal était énorme.  Des chuintements effrayants commencèrent à s'entendre et des espèces de projectiles luisants passèrent à côté des filles en un éclair jaunâtre."

     

     

    Extraits du livre {Cathy Merlin 1. Le monde des Elfes}

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    Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

     

    Voici trois extraits du roman 

    "  Illona  "  d'Antoinette David

     

    Ma lecture est terminée, je vous ai mis les trois extraits choisis.  Il n'y en aura pas d'autres.

     

    " Un coquillage à la main, sa grand-mère commence à lui raconter, sur le ton de la confidence, que même s'ils ont dépourvus de leurs habitants, les coquillages sont magiques.

    Seules les personnes qui savent les regarder peuvent voir combien ils sont précieux."   p 25

     

    " Désormais, une phrase restera gravée à jamais dans son coeur: "Rien ni personne n'a le droit de te faire du mal."  "   p 27

     

    " Marie, élancée, les cheveux blonds noués sur l'arrière de la tête en queue-de-cheval, se redresse d'un bond pour parler la première.

    - Perso, je préfère me sentir bien avec vous tous que mal avec Fanny juste pour faire bien. Waouh, c'est puissant ce que je viens de dire, non?

    Un éclat de rire général a pour effet de détendre l'atmosphère." p38

     

    Extraits du livre pour enfants {Le coquillage d'Illona} d'Antoinette David

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