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    Voici quelques extraits choisis de ma lecture

    "Inalia - Le Prince des loups" de Maud Cordier.

    La lecture étant terminée, je vous envoie bien vite la chronique yes

      

    " Le Roi mène la danse et nous n'avons plus qu'à suivre si nous ne voulons pas être éliminés.  La question que je me pose est la suivante: comment un seul homme peut-il avoir autant de pouvoir?  Nous sommes plus nombreux, nous les miséreux, alors pourquoi acceptons-nous ça?

    Par peur?  Oui, encore et toujours.  C'est ce sentiment qui nous arrête, car même s'il y a beaucoup à gagner, que la liberté n'a pas de prix, il y a encore plus à perdre.  Nos vies, elles sont inestimables, puisqu'on en a qu'une!  Pourtant, une autre question m'assaille: la vie vaut-elle la peine s'être vécue si elle l'est dans la douleur et l'oppression?  Quel est le meilleur choix: vivre enchaîné ou mourir libre?  A moins qu'il n'y ait une troisième solution: prendre le risque.  Prendre le risque de perdre sa vie pour espérer vivre libre... Mais comment faire?"

     

    "Le Prince Stéphane se lève, contourne le bureau pour s'asseoir juste en face de moi, sur le meuble.  Cette promiscuité accélère encore les battements de mon coeur et ma respiration, comme si j'étais essoufflée par une course folle. Pourtant, je suis juste assise, je n'ai pas esquissé le moindre geste.  Je me rends compte que sa seule présence a une influence sur mon corps, cela me donne la sensation que mon organisme tout entier réagit à un gros effort.  Ce qui est totalement absurde.

    - Ne croyez pas que je vous juge différemment parce que vous êtes une servante.  Je ne m'arrête pas à ces choses-là, contrairement à la majorité de la noblesse.  Je sais ce que vous pouvez penser, que je me sens supérieur à vous, alors laissez-moi vous dire que vous vous trompez.

    - Pourtant, quoi qu'il advienne, vous restez supérieur à moi.  Certes, ce n'est ni votre faute ni la mienne, malheureusement, nous n'y pouvons rien changer, c'est notre naissance qui veut ça.

    Ils plonge ses magnifiques yeux verts, pareils à deux émeraudes étincelantes, dans les miens et je me sens frissonner.  La courbe de ses yeux, ourlée de longs cils noirs, épais et arqués accentue l'éclat de ses prunelles la profondeur de leur couleur.  Sait-il combien son regard est incroyable?"

     

    "Il est juste magnifique, comme toujours.  Vêtu d'un costume sombre aussi sobre qu'élégant, recouvrant une chemise d'un blanc intense, il est malheureusement pour moi le seul point de chute où mes yeux semblent se perdre.  Une vois dans ma tête me murmure de détourner mon visage, mais au moment où je m'apprête à le faire, son regard accroche le mien et je suis comme hypnotisée.  

    J'ai l'impression de sentir quelque chose d'immense, peut-être un torrent en furie qui m'emporterait.  Mon coeur fait u saut de l'ange du haut d'une falaise, tandis que de doux frissons rampent le long de mon dos et de mes bras.  Je n'ai jamais ressenti autant d'émotions rien qu'en regardant une personne.  Car pour moi, il n'est pas seulement une personne parmi tant d'autres, il est mon autre.  Je secoue le tête à cette seule pensée, coupant le contact visuel avec le Prince."

     

     

     

     

    Extraits de ma lecture {Inalia - Le prince des loups} de Maud Cordier

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    Voici quelques extraits choisis de ma lecture

    "Syrli - T2" de Meagan Spooner.

    La lecture étant terminée, je vous envoie bien vite la chronique yes

      

     

    " -Tansy pleurait.

    -Syrli, je te demande pardon.

    Je repensai à son amertume dans la ruelle, quand nous avions compris  que la famille nous avait trompées, à sa colère que je reconnaissais maintenant pour de la honte.  Je lui fis la seule réponse qui me vint à l'esprit:

    -Il n'y a pas de pardon pour la trahison."  p88

     

    " Elle parlait à voix basse, le visage fermé.  Je songeai à son frère, et cela me fit penser au mien.  Je m'efforçai encore de l'imaginer dans cette ville.  S'était-il assis là, sur ce toit, le nez en l'air à s'interroger sur ce que Prométhée avait fait de l'Etoile?  S'était-il battu avec sa conscience, s'était-il demandé si le salut de la ville valait la peine de sacrifier une poignée de malheureux qui étaient nés Renouvelables?

    -J'aimerais rester.

    J'entendis Olivia retenir son souffle - sa surprise était presque aussi tangible que la mienne.  Avant d'ouvrir la bouche, je n'avais aucune idée de ce que je déciderais.

    -Mon frère est mort pour ça, continuai-je.  Je suis loin d'être aussi forte que lui en matière de machines et de magie, mais s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire, si je trouve quoique ce soit dans son journal qui vous a échappé, je vous aiderai.

    Olivia referma les doigts sur les miens et les serra, fort.

    -Tant mieux, dit-elle.  Parce que tu es notre seul espoir."   p180

     

    "En repliant le coude pour chercher sur le mur lui-même, je découvris enfin quelque chose.  En métal et non en pierre, me sembla-t-il.  Une sorte de tige en fer rouillé, de l'épaisseur de mon doigt.  Je l'empoignai et l'abaissai brusquement.  

    Pendant une fraction de seconde, rien ne se passa.  Puis on entendit un choc sourd, suivi d'un cliquetis de rouages sous le sol.  Le mur entier s'ébranla, libérant un nuage de poussière et de plâtre qui me fit suffoquer.  Deux mains me tirèrent en arrière, et je me réjouis d'avoir mon blouson de cuir - sans quoi je me serais sans doute écorchée tout le bras.  Nina m'aidait à me relever tandis que le mur pivotait vers l'intérieur."    p239-240

     

    "Cette arme ne lui servirait à rien - il n'avait rien à craindre de moi.   L'ombre en moi ne voulait rien de lui.  Je n'avais aucune envie de lui dérober le peu de magie qu'il avait et qui le maintenait humain.  Mais pourquoi me la donner?  Quand j'ouvris la bouche pour lui poser la question, il se détacha du mur et me replia gentiment les doigts autour de la sphère, tenant mes mains entre les siennes.

    -Si j'avais un truc capable de m'arrêter avant que je ne me transforme en monstre, dit-il doucement, je l'emporterais toujours avec moi.  

    Il avait son visage tout près du mien, me regardait droit dans les yeux.  Pour la première fois, je me rendis compte que je ne le détestais pas comme je me détestais moi-même.  Pour la première fois, je m'aperçus qu'Oren me comprenait.  Il était le seul au monde à pouvoir le faire."   p273

     

     

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    Voici quelques extraits choisis de ma lecture

    "Journal d'une booty girl" de Rose Darcy.

    La lecture étant terminée, je vous envoie bien vite la chronique yes

      

    " -No, c'est toi que je veux.  Personne d'autre.  Ca n'a pas changé en treize ans.  Ce sera toujours toi.

    -Pourquoi? murmuré-je.

    -Je ne peux pas te l'expliquer.  Je le sais, c'est tout.

    Le Mâle laisse sa main s'approprier ma joue.  Son pouce vient caresser mes lèvres.

    -Tu as beau être la plus chiante, la plus exaspérante...

    -Hey!

    -...Je t'aime quand même."

     

    " J'ai juste le temps de hocher la tête que Greg me fait pivoter et me plaque contre la paroi de l'ascenseur.  Un petit sourire et il vole mes lèvres, les entraînant dans une caresse langoureuse.  Il ouvre mon manteau et passe ses mains sous mon pull.  Je soupire au contact de ses paumes encore froides qui parcourent ma peau.  Sa bouche dérive sur mes lèvres, avant de les entrouvrir.  Greg s'engouffre dans la brèche.  Je glisse une main sur sa nuque et l'autre entre les mèches de ses cheveux tandis que sa langue contre la mienne se fait entreprenante. La chaleur monte ostensiblement dans cet ascenseur."

     

    "J'ai compris quelque chose.  Je suis ce que je suis.  Point barre.  Je ne changerai pas, et à vrai dire, je m'en fous.  Je saurai être belle et fière d'être la femme que je suis, à ma manière.  Elle sera sans doute un brin déjantée, mais elle sera mienne."

     

    "Je savais à quel point tu allais me manquer une fois que je serais parti.

    -Je sais.

    Je me retourne et lui souris.

    -Parce que c'était pareil pour moi."

     

     

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    Voici quelques extraits choisis de ma lecture

    "Secret de trop" de Celina Rose.

    La lecture étant terminée, je vous envoie bien vite la chronique yes

      

    " - Katy, tu sais très bien que si tu rejettes les erreurs des autres sur lui, c'est parce que tu es attirée par lui, que tu ne sais pas comment réagir, parce que tu n'as pas le droit d'être avec lui, mais que tu en meurs d'envie.  Comme ça, tu es tranquille.  Plus aucune tentation.  Sauf que tu as négligé un détail: Chris est un battant, tout comme toi.  Et il va en profiter parce que vous travaillez dans le même bureau et que vous êtes associés.

    Je ne dis rien.  Je sais que Came a raison.  Elle me connaît tellement bien que je ne peux rien lui cacher.  Tout est si compliqué."

     

    " Je tremble de partout, quand quelqu'un me touche sans mon accord, je perds tous mes moyens et revis un million de fois la scène avec Maxime dans ma tête.

    Allez Katya, tu es super douée d'habitude pour trouver des excuses.

    Arnaud commence à se déhancher avec moi dans ses bras.Je me dégage toute gênée et bafouille un "je dois aller aux toilettes" et pars en courant.  des larmes me montent dans les yeux.  J'ai envie de vomir.  April a dû me suivre, parce qu'elle arrive quelques secondes après moi dans la salle de bains.

    - Tu vas bien, Katy?

    Je respire fort et vite, on peut faire de l'asthme du jour au lendemain?  Parce que je crois que j'en fais.

    - Calme-toi, Katy.  Respire lentement.  Inspire et expire.

    J'essaie, mais je n'arrive pas à me calmer.  J'éclate en sanglots.  Je dois aller me laver, enlever l'odeur de ce mec sur moi.  Je dois faire disparaître toutes les preuves, Maxime envahit ma tête.  Frotter, frotter fort.  Je saigne, mais je continue.  

    Je ne dois plus ressentir aucune trace de lui sur ma peau.  Ses baisers baveux, la sensation de ses lèvres sèches sur les miennes.  Tout doit disparaître.  La gant me fait mal, mais plus rien ne doit rester.  Plus aucune trace.  C'est mal.  Il n'a pas le droit de ma faire ça.

    -Chris! hurle April. "

     

    " - Il ne fallait pas mettre ta vie en danger, Katya, s'énerve mon père.  

    Je regarde mon père dans les yeux et ne pleure plus.

    - Vous savez pourquoi je me bats?  Parce que chaque personne contre qui je me bats prends la tête de Maxime. (...) Alors, tout est de votre faute, si je me bats, c'est de votre faute.  Et vous n'avez en aucun cas le droit de m'enlever l'homme que j'aime, parce que tout est de votre faute.

    Je me prends une gifle devant tous les passants et toute ma famille.  Ce n'est pas du tout la même gifle que Came m'a donnée l'autre soir, celle-ci est remplie de remords et de honte.

    Il a beau m'offrir tout ce que je désire depuis que je suis petite, il sait que c'est pour se racheter, il sait que tout est de sa faute, il sait que j'ai raison, mais ne voudra jamais l'admettre."

    ==> J'ai volontairement omis une partie de l'extrait, celle qui est comprise dans la (...), et ce pour ne pas spoiler tous les secrets de famille...

     

    Extraits du livre {Secret de trop} de Celina Rose

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    Voici quelques extraits choisis de ma lecture "Trèfle; tome1" de Maloja G..

    La lecture étant terminée, je vous envoie bien vite la chronique yes

     

    "Quelqu'un me connaît, me suit...  Je devrais avoir peur, ce jeu aussi dangereux soit-il, pimente mes idées et pique encore plus ma curiosité, voire, fait naître en moi des émotions que je ne connaissais pas.  Ne pas chercher à maîtriser les événements, se laisser flotter dans la moment présent, accepter d'être approchée et en avoir même envie..."

     

    " -Pourquoi vouloir ma mort?

    -  Parce que tu as plus de facultés que cent d'entre nous.  Tu es née un soir de nébuleuse, sous ta forme hybride.  Tu portes en toi le pouvoir lunaire.  Si un hybride te tue, il recevra ta magie et ta vie.  Cela peut faire peur, mais celui qui te veut du mal convoite la grande puissance pour réussir à changer nos règles et nos lois."

     

    "En quelques minutes, j'ai l'apparence de l'animal que j'ai tant rêvé de peindre ces derniers jours.  Je mets le sac autour de mon cou.  Il a déjà commencé à courir, qu'à cela ne tienne, je le piste avec aisance.  Il a raison, l'odorat est totalement décuplé.

    Ca y est, il est là, près d'un arbre à l'entrée du parc.  Je le rattrape je ne sais comment.  La vitesse, le vent qui passe dans mon pelage, tout est encore plus intense que sur ma moto.  C'est vibrant, c'est comme si dans cet état j'étais libre de tout."

     

    " - Pour tuer un Cojab, il y a trois solutions, arracher ses griffes, sa tête ou ses yeux.

    -  Et les cheveux alors?

    -  Ca, c'est une marque de déshonneur, un hybride qui revient sans sa crinière ne peut plus faire partie d'aucune meute."

     

    " -  J'ai voulu te détester, Trèfle.  On ne m'a pas demandé mon avis avant de me lier à toi.  Mon frère t'a aimée en un instant.  Moi, je te haïssais.

    -  Vraiment?

    - Mais maintenant...

    - Maintenant?

    - J'ai envie de partager ma vie avec toi, d'être à tes côtés chez les hommes, ou les Cojabs, ça n'a aucune importance.  Tu as capturé mon coeur.  Tu tortures mon âme.  Pourtant, je n'ai aucune envie de m'échapper de ton emprise."

     

    Extraits du livre {Trèfle; tome 1} de Maloja G.

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