• Chronique du roman {Mon bel oranger}

     

    Informations générales:

    Titre: Mon bel oranger

    Auteur: Jose Mauro de Vasconcelos

    Editeur: Laurence Olivier Four

    Collection: Large Vision

    Pages: 230

    Date: 1981

    Langue: français

     

    Résumé:

    A cinq ans, tout le monde bat Zézé et lui dit qu'il est le diable... Mais, ange ou démon, Zézé a un secret : un oranger, le seul confident de ses rêves, qui l'écoute et lui répond.

     

    Extrait:

     "La maison était enveloppée de silence, comme si la mort avait des pas de velours.  On ne faisait pas de bruit.  Tout le monde parlait bas.  Maman restait presque toute la nuit près de moi.  Et moi, je pensais à lui.  Ses éclats de rire, sa façon de parler.  Même les grillons, dehors, imitaient le réquete, réquete de sa barbe. Je ne pouvais cesser de penser à lui.  Maintenant, je savais ce qu'était vraiment la douleur.  La douleur, ce n'était pas se faire battre à s'évanouir.  Ce n'était pas se couper le pied avec un morceau de verre et se faire mettre des points à la pharmacie.  La douleur, c'était cette chose qui vous brise le coeur et avec laquelle on devait mourir sans pouvoir raconter son secret à personne.  Une douleur qui vous laissait sans force dans les bras, dans la tête, sans même le courage de tourner la tête sur le traversin.

    Et les choses empiraient.  Mes os trouaient ma peau.  On appela le médecin.  Le Dr Faulhaber vint et m'examina.  Il ne tarda pas à diagnostiquer:

    - C'est un choc.  Un traumatisme violent.  Il ne vivra que s'il parvient à surmonter ce choc." 

     

    Mon appréciation:  10/10

    Chronique du roman {Matilda}

     

     

    Mon commentaire:

    Ce roman, j'avais dû le lire quand j'avais 12-13 ans à l'école.  Une lecture qui m'avait profondément touchée et que je m'étais promise de relire.  C'est donc en ayant bien en tête un coup de coeur de jeunesse que j'ai recommencé cette lecture.  Au départ, je dois avouer que je me suis demandée pourquoi j'avais eu un coup de coeur pour ce roman.  Puis, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai compris: il s'agit d'un roman hyper émouvant!

    Le narrateur est le jeune enfant de l'histoire, Zézé, un petit garçon de cinq ans hyper intelligent.  Il a, par exemple, appris à lire seul. Il vit au Brésil, dans un milieu vraiment très précaire, entouré de ses frères et soeurs et de ses parents.  Il est donc confronté très tôt- trop tôt- aux problèmes des adultes, ce qui fait de lui un enfant précoce, incompris et, malgré son grand coeur et sa bouleversante tendresse, les adultes le considèrent comme un petit diable.  Il faut dire qu'il est l'as des bêtises...  Mais bon, quand on y pense, il faut bien qu'il s'amuse, cet enfant qui n'a rien pour lui.  Rien, à part un pied d'oranges douces à qui se confier et à qui livrer ses secrets et partager son monde imaginaire.  Jusqu'au jour où un adulte, Portugâ, va partager secrètement tous ses soucis et l'aider à apprécier sa vie.  Mais, comme si le destin s'acharnait contre lui, son grand ami va avoir un accident, ce qui aura pour conséquence de rendre Zézé hyper malheureux.

    Ce roman est juste bouleversant: un petit garçon espiègle avec un coeur tendre qui fait craquer; un monde imaginaire quitté trop brusquement entre illusions et désillusions; une amitié hors du commun et tellement entière; une écriture émouvante, poétique, juste et touchante.  Que dire de plus, mis à part que ce bouquin est une vraie pépite, à lire, relire et à partager car c'est un roman de partage qui ne peut que faire fondre les coeurs.

     

    Chronique du roman {L'ami retrouvé}

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Cindy Rielland
    Vendredi 22 Décembre 2017 à 18:55

    Un superbe livre , lu pour ma part au collège , le livre a vécu mais je les encore , merci pour cette chronique

      • Vendredi 22 Décembre 2017 à 19:18

        Oui, je l'avais lu aussi quand j'avais 12-13 ans.  J'avais beaucoup aimé et j'avais toujours voulu le relire.  Mais je ne sais pas ce que j'ai fait de mon livre par contre.  Impossible de remettre la main dessus dans mes caisses...  Mais bon, je le retrouverai bien un jour.  Je préférais la couverture du mien que celle-ci (que j'ai emprunté au bibliobus)

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