• Chronique du roman {L'appel de la forêt}

    Chronique du roman {L'appel de la forêt}

     

    Informations générales:

    Titre: L'appel de la forêt

    Auteur: Jack London

    Editeur: HEMMA

    Pages: 122

    Date: 1994

    Langue: français

     

    4ème de couverture:   /

     

     

    Extraits:

    "Cet instinct ancestral devenait chaque jour plus puissant.  Du coeur de la forêt il semblait à Buck que partait un appel mystérieux, attirant, qui le forçait à tourner le dos au feu et à s'élancer dans les bois.  Chaque fois cependant, l'amour de John Thorton le ramenait au camp.

    Thornton seul le rattachait à l'univers des hommes, le reste de l'humanité ne lui était rien.  Les voyageurs occasionnels pouvaient le flatter ou le caresser: cela le laissait froid et si les démonstrations devenaient trop affectueuses, il se levait et s'en allait."

     

     

    Mon appréciation:  8 /10

     

     

    Mon commentaire:

    Ce livre a pour moi un parfum d'enfance. C'est un des romans que mon papa me lisait quand j'étais petite en lecture du soir.  Quand j'ai été adolescente, j'avais trouvé ce livre et l'avais acheté pour le relire de moi-même.  J'ai donc trouvé qu'il avait tout à fait sa place dans le cadre du challenge "So classic" auquel je participe cette année. D'ailleurs, la première édition date de 1903.

    Buck, magnifique chien Californien domestique appartenant au juge Miller, se retrouve vendu par l'aide-jardinier de ce dernier.  En effet, fin du XIXème siècle, c'est la ruée vers l'or vers le Grand-Nord et certains sont prêts à tout pour quelque argent.  C'est ainsi qu'il va embarquer dans un bateau puis passer de maître en maître.  Selon ceux-ci, il va connaître toutes sortes d'aventures et de déconvenues.  S'il veut survivre, il va devoir s'habituer à son nouveau statut de chien de traîneau, ou chien-esclave malmené et rué de coups, et braver le froid mordant, la faim, la soif, les ennemis qui se terrent même parmi ses pairs et lutter contre l'épuisement qui signerait son arrêt de mort. Mais Buck a un caractère fort et, quand il enfin recueilli par John Thornton, il donnerait jusqu'à sa vie pour ce dernier pour qui il voue une passion sans faille.  Quand cet ultime maître se fait tuer par des indiens, Buck le venge en tuant une bonne partie des bourreaux de son maître puis retourne en forêt où il devient chef d'une meute de loups, retrouvant ainsi sa liberté par la toute puissance de la nature.

    Ce livre est présenté comme un roman jeunesse, mais je ne le perçois pas vraiment comme ça.  Il m'avait pourtant plu quand j'étais enfant et adolescente, mais je pense qu'on ne peut pas en comprendre pleinement la signification étant enfant.  L'auteur écrit de manière à la fois rude et poétique.  C'est difficile à comprendre, ce contraste, mais je pourrais l'expliquer en disant qu'il n'hésite pas à employer des termes rudes, qui montrent toute la difficulté de la vie de l'époque, tout en décrivant ces paysages époustouflants que l'on aimerait découvrir.  Il nous livre toute la cruauté dont peuvent faire preuve les êtres humains et en même temps la force que l'on peut retirer d'une relation vraie.  L'esclavagisme et la liberté sont traités en opposition, nous montrant également que NOUS ne sommes pas si libres que l'on aimerait l'imaginer.  La liberté, ce retour aux sources, ne peut-elle être atteinte qu'au prix de lourds sacrifices?

    Un roman qui peut être lu jeune, et qui plaira à tous mais dont on ne peut réellement comprendre les enjeux qu'après avoir soi-même vécu...

     

     

     Ma partenaire Artistiquement Notre organise des minis-challenges pour avancer dans le défi de réduction de PAL.  

    Challenge 1 : un livre qui a été adapté au cinéma ==> check ;)

     

     

    Chronique du roman {Et si c'était vrai}

    Et, toujours dans le cadre de mon challenge "Réduction de PAL", je me suis inscrite ce mois -ci à un challenge des 300 pages, organisé par "Les Tribulations des C".  Ce livre est le sixième que je lis dans le cadre ce ce challenge!

     

     

     

     

    Ce livre a également été lu dans le cadre du Challenge So Classic auquel je participe toute cette année.  Il s'agit du 7ème livre que je lis (sur 10 à lire).

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  • Commentaires

    1
    Cindy Rielland
    Vendredi 21 Juillet 2017 à 12:19

    Merci pour cette chronique

    2
    Karima
    Vendredi 21 Juillet 2017 à 12:37
    J'aime beaucoup l'extrait que vous avez choisi.
    Je ressens aussi la même chose. On aime ce roman quand on est enfant (et encore plus Cro blanc) mais la vie nous apprend à comprendre en profondeur ce chef d'oeuvre de Mister Landon.
    Merci pour cette chronique
      • Samedi 22 Juillet 2017 à 15:44

        Merci.  Oui, c'est tout à fait ça.  L'enfant en nous apprécie l'histoire et l'adulte la comprend.

        Je serai contente de relire Croc-Blanc aussi (quand je l'aurai retrouvé!)

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