Informations générales:

Titre: Dix petits nègres

Auteur: Agatha Christie

Editeur: Librairiçe des Champs-Elysées

Collection: Club des masques

Pages: 243

Date: 1981

Langue: français

Quatrième de couverture:

Extrait:

Mon appréciation:  9 /10

Mon commentaire:

Comme ma fille est rentrée un jour de l'école en me disant qu'elle devait lire les "Dix petits nègres" d'Agatha Christie pour l'école, je me suis dit tout de suite... " Et mais ce livre est dans mon challenge So Classic!"  Du coup, pas d'hésitation pour ma huitième lecture du challenge, le choix s'est imposé de lui-même et me voilà en pleine lecture de cette grande auteure du crime. Des romans d'Agatha Christie, j'en ai lu plein quand j'étais jeune, et, curieusement, je ne saurais même pas dire lesquels j'ai lus ou pas. Après lecture, je confirme qu'il s'agit d'une découverte: celui-ci, je ne l'avais jamais lu, et pour cause, dans tous ceux que j'avais lus, il était question soit d'Hercule Poirot, soir de Miss Marple.  Ici, aucun de ces deux enquêteurs n'est présent.  C'est une bonne découverte.  Peut-être étais-je trop jeune quand j'avais lu les autres livres, mais j'avais carrément oublié à quel point cette auteure est douée pour mettre en scène ses romans!  Quel plaisir de se replonger dans une de ses lectures.  Je pense que j'en relirai certainement d'autres d'ailleurs!

Dans ce livre, Agatha Christie nous emmène nous emmène une fois de plus dans l'univers criminel.  Ici, tout est bien rôdé par l'auteur du crime qui est l'un des dix petits nègres de l'histoire mais qui arrive à surprendre tout le monde lors des révélations finales - bien que j'avais quand même anticipé certaines choses...  

Pour la petite histoire, dix personnes sont convoquées, pour divers motifs, à rejoindre l'île du Nègre, cette île qui a défrayé les chroniques tout l'été par son rachat par un personnage mystère.  Lors de l'arrivée de ces gens, le propriétaire, un certain Monsieur Owen, est absent et tous se sentent mal à l'aise.  Après un dîner copieux, alors que tous commencent à se détendre, un étrange message d'accusations retentit.  Chacun est concerné et explique sa version de son histoire.  Curieusement, petit à petit, les morts se succèdent et les statuettes de nègres présentes sur la table disparaissent au fur et à mesure des décès.  Ceux-ci semblent d'ailleurs être liés à une chanson de nourrice, qui est affichée dans les différentes chambres.  Pour une raison inconnue, le ravitaillement n'est pas effectué le matin et aucun bateau ne semble disposé à rejoindre l'île, d'autant plus qu'une tempête sévit. 

La tension est à son comble dans ce huis-clos saisissant.  L'auteure nous prouve encore une fois son savoir-faire en ce domaine.  Une auteure classique qu'on ne se lasse pas de lire et relire...

Voici le huitième roman que je lis cette année dans le cadre de mon challenge So Classic (8/10).