• Et voici le RDV hebdo désignant chaque semaine

    LE fan en OR du blog.

     voir l'article ici

     

    Le fan en or du blog de ce lundi

     

     

    Et cette semaine, voici ce que le tirage a décidé:

     

    Le fan en or de la semaine est:

     

    1.  ma fille mélange la petite boîte...

    Le fan en or du blog de ce lundi 27 avril

     

    2.  tirage du papier:

    Le fan en or du blog de ce lundi 27 avril

     

    3.  Et la gagnante est:

    Le fan en or du blog de ce lundi 27 avril

     

     

    Sylvie Bar!

     

    Félicitations et merci de ta fidélité!!!!

    Merci à tous ceux et celles qui ont joué le jeu et qui ont commenté un ou plusieurs articles sur le blog cette semaine!

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  • Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

    Voici encore quelques nouveaux extraits de ma lecture :

    "  Les bottes rouges " de Fleur Hana.

     

    Je dois me rappeler les paroles d’Ana : ce type n’est rien ni

    personne pour moi et il n’a aucun pouvoir sur moi. Surtout,

    il m’a rejetée. Je suis simplement venue lui montrer ce qu’il

    loupait, pas lui offrir le dessert.

    — Je vais partir, j’annonce sans bouger.

    Je relève un peu la tête pour voir sa réaction. Il est encore

    plus près que je le pensais, j’ai toujours été nulle pour évaluer

    les distances. Je place ma main à plat sur son torse pour

    le maintenir à une limite de sécurité, et aussi parce que j’ai

    besoin de le toucher, ce que je ne m’explique absolument pas.

    C’est forcément une attirance physique, ou alors le besoin

    d’avoir ce qu’on me refuse, mais ça ne peut pas être autre

    chose : je ne le connais pas. Je ne suis pas maso, qu’il me

    refoule une deuxième fois serait sûrement très difficile à encaisser.

    Il a ce regard qui semble lire en moi et qui me met

    extrêmement mal à l’aise parce que je sens que je pourrais

    facilement le laisser entrer dans mes pensées.

    — Je suis désolé, déclare-t-il sans me quitter des yeux.

    — De quoi ? De m’avoir laissée en plan ? Ou de m’avoir

    draguée pour… me laisser aussi en plan ?

    Je commence à perdre patience et à m’énerver. Je déteste

    sentir son coeur s’accélérer sous ma paume alors je romps le

    contact.

    — Pour tout, je suppose.

    Mauvaise réponse."  p193

     

    Je me dirige vers les rochers derrière lesquels se trouve un

    petit bois sur une espèce de colline… C’est ce que j’ai de

    mieux sous la main, la plage dégagée n’étant pas une option.

    Je marche cinq minutes, jusqu’à ce que les percussions des

    musiciens installés autour du feu ne soient plus qu’un vague

    fond sonore. Je pense avoir trouvé un endroit correct et fais

    ma petite affaire quand j’entends des voix. Mince, je ne suis

    pas seule. Je termine rapidement et me rhabille. Mais… Je

    rêve ou… Quelqu’un s’envoie en l’air ?

    L’alcool aidant, je ne réfléchis pas vraiment et me dirige

    vers l’endroit d’où provient le son qui a attiré mon attention.

    La lune éclaire assez ce soir pour que je n’aie aucun doute sur

    l’identité du type qui est en train de se faire sucer, adossé à un

    arbre. Je me demande bêtement où est la deuxième fille parce

    que je n’en vois qu’une et elle est à genoux, très occupée. Je

    ne sais pas pourquoi c’est ce détail qui me préoccupe… Ce

    serait malsain de dire que la situation m’excite ? Je préfère ne

    pas répondre à cette question."  p 216

     

    — Ce n’est pas à moi de te parler de ce qu’il ressent, alors

    je ne vais pas le faire. Tu serais surprise de voir ce que ce

    gosse a traversé. S’il s’est ouvert à toi sur le sujet, tu peux lui

    faire confiance.

    Mon visage doit exprimer mon scepticisme car il reprend

    aussitôt :

    — Je ne te dis pas tout ça parce que c’est mon fils. Je sais

    qu’il est loin d’être parfait, mais s’il t’a dit quelque chose

    en rapport avec ça, fais-lui confiance. Il sait de quoi il parle.

    C’était un gosse qui réfléchissait beaucoup et sur tout. Il a énormément intellectualisé la mort de sa mère, c’était sa façon

    de gérer. Dès qu’il a pu, il est parti quelques années à

    l’étranger, il avait besoin de prendre du recul. Il est revenu

    apaisé. Ce petit en a plus dans la tête qu’il ne le laisse voir.

    — C’est marrant, vous parlez de lui comme d’un gamin. Il

    est plus vieux que moi, je lui fais remarquer.

    — Oh, tu sais, il peut être très mature sur certaines choses

    et un petit con sur d’autres.

    Je ris avec lui parce que je suis complètement d’accord !

    Un moment il me parlait de Damien et de la vie, celui d’après

    il allait s’envoyer en l’air avec deux nanas."  p 222-223 

     

     

    Encore quelques extraits du livre "Les bottes rouges" de Fleur Hana

     

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  • La citation de la semaine

     

    "Lire est une route sur laquelle nous avançons."

    Pierre Dumayet

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  • Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

    Voici de nouveaux extraits de ma lecture :

    "  Les bottes rouges " de Fleur Hana.

     

    " Quand on fait face à la perte d'un membre de la famille, c'est intéressant de voir la manière dont chacun apprivoise la vie d'après.  Il y a notre existence d'avant, où on se comporte en immortel, considérant comme acquis le fait d'être vivant et de respirer.  Et puis il y a l'après, quand on réalise qu'il suffit d'un rien pour que ces acquis nous échappent et nous glissent entre les doigts.  On tente désespérément de les retenir, une seconde trop tard."  p13

     

    "J’ai conscience d’avoir l’air d’une no-life en demandant

    cela mais le fait est que je n’aime pas l’idée de laisser ma

    moto sans surveillance entre les mains d’un inconnu. C’est

    complètement stupide et irrationnel, mais c’est tout ce qui me

    reste qui me rattache vraiment à mon frère. Et même si je n’y

    connais absolument rien en mécanique et que je ne risque pas

    de me rendre compte s’il fait n’importe quoi, l’idée de rester

    dans le coin me rassure.

    — Tant que tu ne traînes pas dans mes pattes… me répond-

    il en installant la moto dans un espace libre, toujours

    en souriant.

    Je prends le temps d’observer les lieux. Il y a du cambouis

    et des copeaux de métal partout sur le sol. Aucun doute sur le

    fait que le ménage n’est jamais fait si ce n’est pour pousser les

    copeaux dans un coin avec un balai. Je le sais car un gros tas

    de ces petits ressorts brillants occupe un bout de mur, avec le

    balai encore là. En déco, on n’échappe pas aux traditionnels

    calendriers proposant des vues imprenables sur l’entrejambe

    de bimbos siliconées et très peu vêtues. Il y a bien sûr des motos,

    en kit pour la plupart, mais aussi la Yamaha de la dernière

    fois. Je ne résiste pas et, comme le propriétaire n’est pas là, je

    me permets de m’approcher un peu."  p78

     

    " Il éclate de rire et je me laisse aller à l’accompagner. Je

    me sens étrangement à l’aise avec lui. Je ne sais toujours pas

    comment il s’appelle parce qu’il n’a pas donné son prénom à

    son garage, comme c’est souvent le cas, et il ne porte pas l’un

    de ces bleus de travail avec le patch nominatif brodé sur la

    poitrine. Mais je me sens bien avec cet inconnu. Et le silence

    s’installe. Celui que je ne cherche pas à combler parce qu’il ne

    me dérange pas. Je l’observe d’un oeil distrait travailler sur la

    jante voilée. Seul le cliquetis des outils trouble notre mutisme.

    J’en oublie l’inconfort de mon siège improvisé et l’odeur entêtante

    du cambouis. C’est lui qui finit par rompre la trêve tacite :

    — Pour les égratignures, faudra me laisser ta miss un autre

    jour je n’ai pas pu t’avoir un créneau aujourd’hui.

    — Ok, pas de souci.

    Je note qu’il se souvient du nom de la moto, ça me fait plaisir.

    Je sais déjà que je demanderai à nouveau de rester dans le

    coin. Je ne suis pas vraiment passionnée par ce qui se passe, je

    réalise cependant que je suis dans mon élément."  p80

     

    " - La vie n’est pas construite sur des théories, petite soeur,

    mais sur la pratique. Dans les faits, tes parents te donnent la

    vie et de quoi la réussir. Ce que tu fais de ce qu’on t’a offert

    dépend ensuite uniquement de toi. Si tu veux voir ce cadeau

    comme une condamnation à mort, c’est toi qui gères, mais je

    doute que ça te permette de profiter à fond."  p 154

     

     

    De nouveaux extraits du livre "Les bottes rouges" de Fleur Hana

     

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  • Premier extrait proposé dans le coin des extraits littéraires

     

    Voici un extrait de ma nouvelle lecture :

    "  Les bottes rouges " de Fleur Hana.

     

    "  -Dam disait toujours "No regrets"...

    La garce essaie de m'amadouer avec la philosophie de Damien.  Oui, il était du genre tête brûlée et c'était son credo, son leitmotiv... Sauf que c'était lui, ça, pas moi.  J'ai longtemps souffert de la comparaison entre lui et moi, tout le monde adorait mon frère.  Je ne pensais pas que mon amie faisait partie des personnes qui ne voient en moi que celle que je pourrais être si je suivais l'exemple de mon frère.  Faudra-t-il que je marche dans son ombre maintenant qu'il n'est plus là?  Parce que je en me sens clairement pas à la hauteur de concurrencer un mort."  p10

     

     

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