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Et voici le RDV hebdo désignant chaque semaine
LE fan en OR du blog.
voir l'article ici
Et cette semaine, voici ce que le tirage a décidé:
Le fan en or de la semaine est:
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1. ma fille mélange la petite boîte...
2. tirage du papier:
3. Et la gagnante est:
Sylvie Bar!
Félicitations et merci de ta fidélité!!!!
Merci à tous ceux et celles qui ont joué le jeu et qui ont commenté un ou plusieurs articles sur le blog cette semaine!
4 commentaires -
Voici encore quelques nouveaux extraits de ma lecture :
" Les bottes rouges " de Fleur Hana.
" Je dois me rappeler les paroles d’Ana : ce type n’est rien ni
personne pour moi et il n’a aucun pouvoir sur moi. Surtout,
il m’a rejetée. Je suis simplement venue lui montrer ce qu’il
loupait, pas lui offrir le dessert.
— Je vais partir, j’annonce sans bouger.
Je relève un peu la tête pour voir sa réaction. Il est encore
plus près que je le pensais, j’ai toujours été nulle pour évaluer
les distances. Je place ma main à plat sur son torse pour
le maintenir à une limite de sécurité, et aussi parce que j’ai
besoin de le toucher, ce que je ne m’explique absolument pas.
C’est forcément une attirance physique, ou alors le besoin
d’avoir ce qu’on me refuse, mais ça ne peut pas être autre
chose : je ne le connais pas. Je ne suis pas maso, qu’il me
refoule une deuxième fois serait sûrement très difficile à encaisser.
Il a ce regard qui semble lire en moi et qui me met
extrêmement mal à l’aise parce que je sens que je pourrais
facilement le laisser entrer dans mes pensées.
— Je suis désolé, déclare-t-il sans me quitter des yeux.
— De quoi ? De m’avoir laissée en plan ? Ou de m’avoir
draguée pour… me laisser aussi en plan ?
Je commence à perdre patience et à m’énerver. Je déteste
sentir son coeur s’accélérer sous ma paume alors je romps le
contact.
— Pour tout, je suppose.
Mauvaise réponse." p193
" Je me dirige vers les rochers derrière lesquels se trouve un
petit bois sur une espèce de colline… C’est ce que j’ai de
mieux sous la main, la plage dégagée n’étant pas une option.
Je marche cinq minutes, jusqu’à ce que les percussions des
musiciens installés autour du feu ne soient plus qu’un vague
fond sonore. Je pense avoir trouvé un endroit correct et fais
ma petite affaire quand j’entends des voix. Mince, je ne suis
pas seule. Je termine rapidement et me rhabille. Mais… Je
rêve ou… Quelqu’un s’envoie en l’air ?
L’alcool aidant, je ne réfléchis pas vraiment et me dirige
vers l’endroit d’où provient le son qui a attiré mon attention.
La lune éclaire assez ce soir pour que je n’aie aucun doute sur
l’identité du type qui est en train de se faire sucer, adossé à un
arbre. Je me demande bêtement où est la deuxième fille parce
que je n’en vois qu’une et elle est à genoux, très occupée. Je
ne sais pas pourquoi c’est ce détail qui me préoccupe… Ce
serait malsain de dire que la situation m’excite ? Je préfère ne
pas répondre à cette question." p 216
" — Ce n’est pas à moi de te parler de ce qu’il ressent, alors
je ne vais pas le faire. Tu serais surprise de voir ce que ce
gosse a traversé. S’il s’est ouvert à toi sur le sujet, tu peux lui
faire confiance.
Mon visage doit exprimer mon scepticisme car il reprend
aussitôt :
— Je ne te dis pas tout ça parce que c’est mon fils. Je sais
qu’il est loin d’être parfait, mais s’il t’a dit quelque chose
en rapport avec ça, fais-lui confiance. Il sait de quoi il parle.
C’était un gosse qui réfléchissait beaucoup et sur tout. Il a énormément intellectualisé la mort de sa mère, c’était sa façon
de gérer. Dès qu’il a pu, il est parti quelques années à
l’étranger, il avait besoin de prendre du recul. Il est revenu
apaisé. Ce petit en a plus dans la tête qu’il ne le laisse voir.
— C’est marrant, vous parlez de lui comme d’un gamin. Il
est plus vieux que moi, je lui fais remarquer.
— Oh, tu sais, il peut être très mature sur certaines choses
et un petit con sur d’autres.
Je ris avec lui parce que je suis complètement d’accord !
Un moment il me parlait de Damien et de la vie, celui d’après
il allait s’envoyer en l’air avec deux nanas." p 222-223
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Voici de nouveaux extraits de ma lecture :
" Les bottes rouges " de Fleur Hana.
" Quand on fait face à la perte d'un membre de la famille, c'est intéressant de voir la manière dont chacun apprivoise la vie d'après. Il y a notre existence d'avant, où on se comporte en immortel, considérant comme acquis le fait d'être vivant et de respirer. Et puis il y a l'après, quand on réalise qu'il suffit d'un rien pour que ces acquis nous échappent et nous glissent entre les doigts. On tente désespérément de les retenir, une seconde trop tard." p13
"J’ai conscience d’avoir l’air d’une no-life en demandant
cela mais le fait est que je n’aime pas l’idée de laisser ma
moto sans surveillance entre les mains d’un inconnu. C’est
complètement stupide et irrationnel, mais c’est tout ce qui me
reste qui me rattache vraiment à mon frère. Et même si je n’y
connais absolument rien en mécanique et que je ne risque pas
de me rendre compte s’il fait n’importe quoi, l’idée de rester
dans le coin me rassure.
— Tant que tu ne traînes pas dans mes pattes… me répond-
il en installant la moto dans un espace libre, toujours
en souriant.
Je prends le temps d’observer les lieux. Il y a du cambouis
et des copeaux de métal partout sur le sol. Aucun doute sur le
fait que le ménage n’est jamais fait si ce n’est pour pousser les
copeaux dans un coin avec un balai. Je le sais car un gros tas
de ces petits ressorts brillants occupe un bout de mur, avec le
balai encore là. En déco, on n’échappe pas aux traditionnels
calendriers proposant des vues imprenables sur l’entrejambe
de bimbos siliconées et très peu vêtues. Il y a bien sûr des motos,
en kit pour la plupart, mais aussi la Yamaha de la dernière
fois. Je ne résiste pas et, comme le propriétaire n’est pas là, je
me permets de m’approcher un peu." p78
" Il éclate de rire et je me laisse aller à l’accompagner. Je
me sens étrangement à l’aise avec lui. Je ne sais toujours pas
comment il s’appelle parce qu’il n’a pas donné son prénom à
son garage, comme c’est souvent le cas, et il ne porte pas l’un
de ces bleus de travail avec le patch nominatif brodé sur la
poitrine. Mais je me sens bien avec cet inconnu. Et le silence
s’installe. Celui que je ne cherche pas à combler parce qu’il ne
me dérange pas. Je l’observe d’un oeil distrait travailler sur la
jante voilée. Seul le cliquetis des outils trouble notre mutisme.
J’en oublie l’inconfort de mon siège improvisé et l’odeur entêtante
du cambouis. C’est lui qui finit par rompre la trêve tacite :
— Pour les égratignures, faudra me laisser ta miss un autre
jour je n’ai pas pu t’avoir un créneau aujourd’hui.
— Ok, pas de souci.
Je note qu’il se souvient du nom de la moto, ça me fait plaisir.
Je sais déjà que je demanderai à nouveau de rester dans le
coin. Je ne suis pas vraiment passionnée par ce qui se passe, je
réalise cependant que je suis dans mon élément." p80
" - La vie n’est pas construite sur des théories, petite soeur,
mais sur la pratique. Dans les faits, tes parents te donnent la
vie et de quoi la réussir. Ce que tu fais de ce qu’on t’a offert
dépend ensuite uniquement de toi. Si tu veux voir ce cadeau
comme une condamnation à mort, c’est toi qui gères, mais je
doute que ça te permette de profiter à fond." p 154
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Voici un extrait de ma nouvelle lecture :
" Les bottes rouges " de Fleur Hana.
" -Dam disait toujours "No regrets"...
La garce essaie de m'amadouer avec la philosophie de Damien. Oui, il était du genre tête brûlée et c'était son credo, son leitmotiv... Sauf que c'était lui, ça, pas moi. J'ai longtemps souffert de la comparaison entre lui et moi, tout le monde adorait mon frère. Je ne pensais pas que mon amie faisait partie des personnes qui ne voient en moi que celle que je pourrais être si je suivais l'exemple de mon frère. Faudra-t-il que je marche dans son ombre maintenant qu'il n'est plus là? Parce que je en me sens clairement pas à la hauteur de concurrencer un mort." p10
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