• Chronique du roman {140²}

     

    Informations générales:

    Titre: 140²  

    La révolution en 140 tweets ou Les lendenmains qui gazouillent

    Auteur: Marc-Emile Thinez

    Editeur: Louise Bottu

    Date: 08/2014

    Pages: 68

    Langue: français

     

    4ème de couverture:

    Pourquoi appeler roman ce petit texte?  Parce que c'en est un, écrit sous la contrainte.  Ici la contrainte est le tweet, ce bref message de 140 signes.  Le tweet pour la raison qu'il est dans l'air du temps, par conséquent déjà périmé.  A ceic près que l'auteur le traite à la manière d'un aphorisme,

    cet aphorisme qui de Socrate à Nietsche en apssant par Cioran, Desproges et La r-Rochefoucauld, Wittgenstein, Pierre Dac et Chamfort, défie les siècles, fragment d'un réel en pièces, pièces d'un réel détachées.  Où l'éphémère colle à la tradition.

    Revisiter certains clichés sur la Révolution réjouira certains, agacera les autres.

    A une époque où ils n'ont plus tellement d'avenir, les lendemains qui chantent baissent le ton, ils gazouillent.

     

    Extraits:

    "Révolution, projet de se changer soi-même, dont on est insatisfait.  Mais on ne se refait pas.  Comme on ne se refait pas, on refait le monde." {37}

    "Temps historique linéaire et plat, électrocardiogramme d'une société fantôme que la Révolution, défibrilateur périmé, tente de ressusciter."  {71}

    "Rester assis, c'esr ressasser les mêmes idées moisies, idées fixes, rester assis, c'est rester rassis. (Jean Thinez, Révolution et immobilisme)"  {134}

     

    Mon appréciation: 9/10

     

    Mon commentaire:

     

    Au départ, j'ai accepté ce livre parce qu'il m'intriguait réellement.  Comment écrire un roman en alignant uniquement des tweets?

    Ce roman, car oui, il s'agit bien d'un roman, même s'il est très court, raconte l'histoire de Marc-Emile.  Il court sur les routes, les forêts, ... et écrit, attentif aux battements de ses mots et de son coeur.  C'est ainsi qu'il s'interroge sur différents thèmes très souvent contradictoires , tels l'homme archaïque et l'histoire, l'éternité et le temps, la course et l'immobilisme, ... et bien d'autres, dont bien sûr la Révolution, qui en est le principal sujet et pour lequel l'auteur nous montre clairement qu'il n'a pas qu'un seul sens!  

    C'est un pari réussi que cet auteur nous propose: nous livrer un roman tout en humour sur des thèmes très complexes et ce grâce (ou sous la contrainte) aux tweets, qui, par principe, se veulent être très courts et leur message ciblé.

    J'ai eu difficile de sélectionner quelques extraits car je dois dire qu'il y en a énormément qui sont très parlants!

     

    L'auteur joue avec les mots, maîtrise son sujet et nous embarque dans SA révolution.   Un livre à lire et à relire, pour en comprendre toutes les subtilités!

     

    Je remercie les éditions Louise Bottu ainsi que l'auteur pour l'envoi de ce livre!

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    Chronique du roman {Black Diamond- Visions mortelles}

     

     

    Informations générales:

     

    Titre: Black Diamond - Visions mortelles

    Auteur: Sandra Paillard

    Edition: Sharon Kena

    Tome: 1

    Date: 2014

    Format: numérique

    Pages: 489

     

     

    4ème de couverture:

     

    Lorsque Sarah débarque à Black Diamond, elle n'espère que deux choses: comprendre rapidement pourquoi ses visions lui montrent sans arrêt cette ville et ce mystérieux garçon, puis repartir rapidement.

    La jeune fille ne détient pas qu'un don extraordinaire, elle est aussi une fugitive.  

     

    Lorsqu'elle détecte chez James Drake des dons paranormaux très puissants et découvre dans la foulée que, pendant des décennies, la mairie a déclaré dix fois moins de décès que la famille fondatrice, elle s'interroge.  

     

    Et si James l'avait piégée en l'attirant à Black Diamond?

    Cependant quel rapport peut-il y avoir entre un jeune homme de dix-huit ans et des morts survenues un siècle auparavant?

     

    Cette enquête la mènera loin, très loin sur le chemin de sa destinée... ou à sa perte.

     

     

    Extrait: 

    "Jerry avait fini les présentations et il leva le bras pour que les coureurs se tiennent en position.  Avant qu'il ne le baisse, je murmurai:

    -Je t'aime James.

    Puis Jerry donna le signal et je partis comme une flèche.  La course commença fort, d'abord au coude à coude sur les premiers mètres, je dépassai ensuite mon adversaire sans problème.  

    Amateur, pensai-je, tu passes les rapports trop tôt et trop vite.

    J'approchai du premier obstacle, jetai un coup d'oeil dans mon rétroviseur et vis mon concurrent à près de cent mètres derrière moi.  Je tirai le frein à main, obligeant ma voiture à opérer un tour complet, puis remis les gaz.  Comme pendant l'entraînement, je pris sur la gauche, frein à main et je repartis à fond de train.  La Mustang, tel un pur-sang fidèle et bien dressé, m'obéit au doigt et à l'oeil.  Sur le retour, je m'apprêtais à croiser mon rival quand celui-ci fit une embardée, venant se placer face à moi.  J'enfonçai plus fort l'accélérateur, fonçant sur lui délibérément.  A la dernière minute, il s'écarta pour m'éviter, comprenant que je ne bougerais pas.  Cela lui fit perdre le contrôle de son véhicule et beaucoup de temps.  Et dans les run comme ailleurs, le temps, c'est de l'argent.  Je regagnai la ligne de départ, sans avoir dévié ne serait-ce que d'un centimètre de ma trajectoire."

     

    Mon appréciation: 8/10

     

     

    Mon commentaire:

    Je remercie les éditions Sharon Kena pour ce service presse reçu lors de la masse chronique d'août, ainsi que l'auteure, Sandra Paillard.

    Sarah Martin est une jeune Française de dix-sept ans, orpheline et récemment émancipée qui débarque dans le patelin de Black Diamond, une ancienne cité minière du Dakota, après avoir séjourné à Chicago.  En effet, elle et sa mère, décédée il y a peu, étaient deux fugitives.  Elles fuyaient le père de Sarah qui les maltraitait et s'est mis à les poursuivre pour d'obscures raisons.  Cette condition de fugitive a fait que Sarah a fui les relations sociales.  D'ailleurs, elle n'a pas les même goûts que les jeunes filles de son âge.  Elle est passionnée de musique : elle joue parfaitement du piano et de la guitare, et, plus surprenant, de mécanique et de voitures, mais pas n'importe lesquelles, des bolides avec lesquels elle fait des run, qu'elle a d'ailleurs tous remportés ( une nouvelle héroïne de Fast and Furious?)!  Sarah possède une autre particularité: des dons de clairvoyance, qu'elle tient de sa mère, même si ses dons sont bien plus importants qu'elle ne peut l'imaginer.  Ce sont ses dons qui l'amènent à Black Diamond, car elle rêve depuis sa tendre enfance d'un jeune homme, et il faut qu'elle sache qui il est et ce qu'il peut lui vouloir.

    J'ai tout de suite apprécié cette héroïne, au caractère bien trempé et vraiment différente de ce qu'on a pu rencontrer jusque-là.  Oui, mais voilà, après, très, très vite, dans ma lecture, j'ai eu l'impression de relire un melting-pot d'autres romans, avec un bien mis en évidence.  Je vous explique: Sarah se rend au lycée où elle se noue d'amitié avec une pom-pom girl et le capitaine de l'équipe de foot.  Rapidement, elle remarque un groupe de cinq jeunes gens un peu marginaux, ce qui ne la dérange pas puisqu'elle l'est également, extrêmement beaux, deux couples et un célibataire, James, des frères et soeurs adoptés, la famille "Drake", sans blague, "Drake"?

    C'est là que je commence à me dire: "oh là, c'est clairement un remake de Twilight, mais avec une héroïne plus affirmée".  Bon, dans la suite, ce sentiment ne fait que s'accentuer.

    Car la soeur de James - c'est le beau vampire célibataire, car oui, on a bien compris qu'il s'agit de vampires - Lily, est une jeune femme pleine de vie, complètement délurée et également pourvue de dons de clairvoyance, ben oui, comme la soeur d'Edward sauf qu'elle est bien plus pour moi car elle est vraiment une chouette fille, plus vivante que beaucoup de mortelles.  Elle est un des personnages phares de ce roman.

    Enfin, d'autres ressemblances s'affichent au fil du récit.  Je commence donc à faire d'autres comparaisons, telles que la mortelle clairvoyante amoureuse d'un vampire(Sookie de True Blood?), ...  je ne vais pas tout dévoiler pour ne pas trop spoiler, mais j'ai également fait des rapprochements avec Vampire Diaries, entre autres.

    Cependant, car il y a un cependant, j'ai tout de même continué ma lecture, car j'aime ce genre d'histoires, et qu'ici l'héroïne me plaisait beaucoup.  Et c'est là que je dis MERCI à Sarah, car grâce à elle, je me suis régalée!  C'est une jeune fille qui m'a vraiment beaucoup plu, car malgré son passé très dur, elle avance, est forte, malgré ses petites faiblesses de temps en temps, mais c'est normal, hein, elle est humaine! En plus, elle est pleine de vie, de punch, d'humour.  C'est une vraie audacieuse.

    Les autres personnages sont tout aussi intéressants.  J'ai beaucoup aimé les différents membres du clan Drake: James, Lily, sa soeur jumelle, Stan, Maggie, Zach et les parents, Killian et Gwen.  Une famille très unie, où l'amour est le plus fort, car chacun serait prêt à tout pour les autres membres du clan.  Juste un petit bémol à ce sujet: trop de mots doux, ça tue l'effet!  A un moment, je saturais...

    J'ai aussi vraiment apprécié le personnage de Giordano, que je ne spoilerai pas.

    Au fur et à mesure de la lecture, même si la trame de Twilight reste bien présente -  comme par exemple le clan adverse de méchants vampires assoiffés de sang humain qui veut Sarah - il y a tout un tas de découvertes, de surprises, car il ne s'agit pas de Twilight.  L'histoire ici est bien plus onctueuse.  Même si j'ai apprécié Twilight, je dois dire que j'ai bien plus aimé Black Diamond.  On arrive sans problème, au fil des pages, et malgré les similitudes, à se détacher de la saga bien connue.

    Le final est étonnant, intense en rebondissements et c'est là que s'affiche la différence et qu'on aimerait clairement avoir la suite en sa possession pour continuer rapidement l'histoire.

    J'ai aimé découvrir les points de vue des différents personnages par une alternance dans la narration.

    La plume est fluide, l'histoire se lit très facilement, les personnages sont attachants, il y a de l'humour, le fantastique est amené progressivement.  En bref, tout ce qui fait que j'apprécie une lecture!

     

     

     

     

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  • Chronique d'une nouvelle d'Astrid Méan

     

     

    Informations générales:

    Titre: "Le statuaire désargenté ou la naissance du Parnasse"

    Auteur: Astrid Méan

    Editeur: Encre Noire 

    Support: numérique (fanzine belge)

    N°75

    Date: 2ème trimestre 2014

    Pages: 11

    Genre: nouvelle

     

    Extrait:

    "Gautier pivota et tomba en pâmoison devant la créature homérique qui se tenait, immobile, près de lui.  Son saucisson faillit lui échapper des mains; aussi, il s'empressa de le poser sur l'accoudoir, médusé et muet d'admiration."

     

    Mon appréciation: 9/10

     

    Mon commentaire:

     

    J'ai eu la chance de recevoir en service presse par l'auteure un extrait du fanzine "Encre Noire" dans lequel une interview d'elle à propos de son roman "Deorum Interfectores" est donnée ainsi que sa nouvelle qui y est parue.  Merci beaucoup, Astrid, pour la confiance que tu m'as témoignée en me permettant de découvrir une de tes oeuvres.

     

    Cette nouvelle raconte comment Théophile Gautier va, au cours d'une représentation théâtrale donnée par son ami Victor Hugo - Hernani , changer ses idéaux poétiques suite à la bouleversante rencontre d'une créature de rêve, Erato, qui lui conte l'histoire du statuaire désargenté, ce qui aura pour effet de remettre en question sa vision Romantique de l'Art; et, dès lors, il la considérera comme sa Muse, une véritable Muse.  Sa vision sera alors totalement différente de celle qu'il avait jusqu'alors.  C'est ainsi qu'il deviendra, grâce à son roman "Mademoiselle de Maupin ", un des précurseurs du Parnasse et de l'"art pour l'art".

     

    Chronique d'une nouvelle d'Astrid Méan

     

     

     

     

     

     

     

    Image de Théophile Gautier, trouvée sur Google images.

    Chronique d'une nouvelle d'Astrid Méan

     

     

     

     

     

     

     

     

    Image d'Erato, trouvée sur Google images.

     

    Cette nouvelle est très bien écrite.  J'ai beaucoup aimé la plume, riche, de l'auteure.  On sent qu'elle maîtrise son sujet en passant des poètes romantiques du 19ème siècle à quelques aspects de la mythologie grecque.  J'ai d'ailleurs lu dans l'interview qu'elle a donné qu'elle étudiait le latin-grec et qu'elle affectionnait des auteurs tels que Victor Hugo et Charles Baudelaire, entre autres.  On voit que sa culture littéraire ne date pas d'hier et, malgré son jeune âge, elle est d'ores et déjà une auteure de grand talent qui a beaucoup de style.  

     

    A chacun d'entre vous de chercher à comprendre dans sa nouvelle ce qui est réel de ce qui a été imaginé.  C'est très intéressant!

     

    Il me tarde de découvrir son roman qui paraîtra bientôt!

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    Chronique du roman : "Pierrot" - Pierre Pastre

     

     

    Informations générales:

     

    Titre: Pierrot

    Auteur: Pierre Pastre

    Editeur: Illador

    Date: 10/05/2011

    Pages: 275

    Langue: français

     

     

    4ème de couverture:

     

    Ce récit à la première personne raconte l'histoire d'une gentille racaille de Béziers. Il ressuscite avec humour et tendresse un monde aujourd'hui disparu : celui de la guerre et de l'après-guerre dans un milieu ouvrier.

    Pierrot est un gentil voyou qui paiera toutes ses « bêtises ». Nous explorons avec lui le chemin escarpé d'une forme de résilience. L'école apparaît accessoire, malgré les brimades ou les efforts des instituteurs, à ce jeune gamin des rues et des champs, qui échoue au certifi cat d'études, comme son ami. Le récit s'arrête quand il quitte son sud pour Paris où une autre vie commencera alors pour lui.

     

    Extrait:

     

    " D'entrée de jeu, l'institutrice n'apprécia pas ma dégaine et manifesta sa désapprobation: 

    - Viens ici, toi, le grand dadais.

    Je n'avais pas encore mis un pied dans la classe que j'étais déjà repéré.  Sorti de l'anonymat, j'avais déjà un statut et j'allais occuper la place décernée.  Elle n'allait pas être déçue.  La suite ne fit qu'établir sa conviction."

     

     

    Mon appréciation: 7.5/10

     

    Mon commentaire:

    Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio qui m'a gentiment offert ce service presse grâce à la masse critique, ainsi que la maison d'éditions Illador.

    Pierre Pastre nous raconte son enfance et sa jeunesse à Béziers, au travers de ce roman autobiographique.  Il y décrit  les souvenirs qu'il en garde, sans aucune envie de relater les faits historiques.  Pourtant, il ne manque pas de nous relater les moments difficiles qu'il a vécus, comme la guerre et les grandes grèves, mais selon son regard, et pas comme des faits historiques.   C'est un témoignage écrit avec beaucoup de finesse et d'humour.  Par moments, l'auteur réussit à nous décrocher un sourire (voire même un éclat de rire) et à d'autres, on en a les larmes aux yeux.  Un livre plein d'émotions!

    C'est ainsi qu'il nous raconte son enfance, qu'il voulait libre.  C'était un enfant qui aimait s'amuser avec ses copains au détriment de l'école qu'il trouvait rébarbative.  Il accumulait les bêtises, mais de gentilles petites (ou plus grosses bêtises) qui, en ce temps-là, prenaient nettement plus d'ampleur qu'à l'heure actuelle.  

    Mais c'est une belle revanche que Pierre Pastre nous écrit là... une revanche sur son enfance de cancre, car ce livre écrit à la première personne prouve que l'on peut tracer sa route, même si l'enfance est compliquée.   Pierre Pastre est devenu auteur (il a déjà écrit plusieurs livres) et peintre.

    Si vous aimez les autobiographies sur fond historique, ce roman est fait pour vous.

     

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  • L'ange déchu; tome 1 : L'hunter - Marion ObryInformations générales:

     

    Titre: L'ange déchu - L'hunter

    Auteure: Marion Obry

    Editeur: Sharon Kena

    Tome : 1

    Pages: 149   (format numérique)

    Langue: français

     

     

     

     

     

     

     

    Résumé: 

    Il fut un temps où le monde vivait dans l’amour de Dieu et sous la protection des Anges. Dans un passé lointain, Lucifer se rebella contre eux avant de créer les Enfers. Lui, l’Ange déchu, engendra de nombreuses lignées de Démons.  Aujourd’hui, il prend sa revanche sur l’humanité et sur le Ciel.

     

    Extrait:

    "Cal n'en revenait pas; il n'arrivait plus à bouger, il avait peur.  Ce n'était ni la présente nudité de son agresseur, ni les balles à terre, ni la vitesse de guérison qui l'effrayaient, mais l'homme en lui-même.  

    -Gévaudan...murmura-t-il le souffle court.

    Le Démon arqua un sourcil et projeta Cal qui laissa échapper son sabre avant de sentir quelqu'un...ou quelque chose le saisir pour le maintenir contre le tronc d'un arbre, les pieds dans le vide.  Il déglutit.  Que se passait-il?  Il tourna la tête pour chercher l'origine de cette force qui le tenait.  Personne.  Il ne voyait personne.  Pourtant, il percevait une matière étrange sur sa peau.

    -Ainsi, mortel, tu me connais.  Je suis curieux.

    Gévaudan avança vers lui, le détaillant, une curiosité brûlante dans ses prunelles d'assasin.

    -Tiens, répliqua le Lycan, ironique, un visage familier.  Le blond n'est pas la couleur qui te va le mieux.

    Cal déglutit sans pour autant baisser son regard."

     

    Mon appréciation: 8/10

     

    Mon commentaire:

    Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Sharon Kena pour cette nouvelle masse chronique.  Il s'agit de lire une copie numérique d'un livre choisi parmi trois, par votes, et ensuite, d'en laisser un commentaire.  

    Je remercie également l'auteure, Marion Obry, qui nous a permis de découvrir le premier tome de sa trilogie "L'Ange déchu".

    Pour commencer, je parlerai de la couverture du livre.  Je la trouve très parlante.  Je m'explique: le titre en dit déjà beaucoup sur le livre, dès le départ, j'ai eu de très gros doutes (sans avoir lu le résumé avant de commencer l'histoire!) sur l'identité de l'Ange déchu.  Ensuite, l'illustration en elle-même est magnifique mais tout aussi suggestive. Avant d'ouvrir ce livre, on sait déjà à quoi s'attendre: de l'action, des combats, du sang... et ...Dieu???  En tous cas, il y a un chapelet sur la couverture, donc, on devrait s'attendre à le retrouver.

    En commençant l'histoire, on se trouve immédiatement plongé dans l'action.  Pas de temps mort, pas de détails sur les personnages, l'auteure ne s'embarrasse pas en explications.  Et ce n'est pas pour me déplaire, que du contraire!  C'est par la suite, par petites doses, que l'on en apprend plus sur chacun.

    Nous sommes dans un monde apocalyptique.  A quelle période?  Cela reste (à mon avis volontairement) flou.  Cal et Sébastian sont tous deux des Hunters de la guilde de Rome, la plus puissante de toutes les guildes.  Les humains sont envahis par toutes sortes de créatures tout droit sorties des enfers telles que Wendigo, Loups-garous, Vampires, Sorcières, humains possédés ... Mais ces créatures ne sont pas les plus redoutables: Lucifer lui-même a décidé de se rendre en personne sur Terre, pour assouvir sa veangeance.  Où sont Dieu et ses anges?  C'est une très bonne question que l'on se pose tout au long du tome...même si quelques pistes nous sont lancées et qu'on devine aisément certains éléments.  L'humanité semble perdue; mais des guildes sont formées pour sauver la population.  En effet, les Chasseurs qui les composent ont acquis des pouvoirs surhumains.  C'est ainsi qu'ils combattent le mal.  Ils sont Chasseurs de génération en génération.

    Dès le départ, on rencontre Cal puis Sébastian, qui sont tous deux en mission, séparément.  Cal sauve Léo, un jeune garçon, des griffes d'un Wendigo puis Sceza, une jeune femme qui s'avèrera être une vampire de Sang-Pur,  du bûcher.  De son côté, Sébastian sauve Marcus qui ne désire plus qu'une chose: devenir lui-même un Hunter.  Nous les verrons ensuite se retrouver tous ensemble.  Mais leurs caractères sont diamétralement opposés: Cal est doux, à l'écoute des autres, il a un grand coeur.  Il est devenu Hunter quelques années auparavant, on ne sait pas comment, car il ne se rappelle plus de rien ( ceci m'a tout de suite mis la puce à l'oreille...). Sébastian, lui,  est froid, réservé, excessivement méfiant mais c'est un puissant Hunter, respecté de tous.  Et son histoire nous apprendra qu'il n'a pas eu la vie facile tous les jours et qu'il a donc de bonnes raisons de se méfier.  

    On apprend à connaître d'autres personnages, comme Ninon, la cousine Hunter de Sébastian, capable d'exorciser des corps possédés.

    On découvre encore certains démons très puissants comme Gévaudan- le loup-garou, Lillith, Légion ou Lucifer en personne.  C'est ainsi qu'on plonge dans la mythologie chrétienne et ses cultes que l'auteure a bien exploités.  On sent qu'elle s'est bien documentée sur le sujet, qu'elle sait de quoi elle parle et surtout qu'elle aime ça!  Il y a régulièrement des citations extraites, notamment, de la Bible.  Ces extrait sont bien choisis et illustrent parfaitement ce qui se déroule dans chaque chapitre.

    Cette histoire est donc remplie d'aventures, de combats et de monstres.  Attention, c'est assez sanglant, et,  bien que cela ne m'ait nullement dérangée, je tiens à le préciser!  Ceci est une trilogie pour adultes et âmes sensibles, mieux vaut passer votre chemin!  Par contre, si comme moi, vous aimez les histoires de monstres, lancez-vous dans l'aventure!  Elle vaut le coup ;-)

     

    MERCI pour votre passage ;-)

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