Informations générales:

Titre: Papillons noirs

Auteur: Claire Mazard

Editeur: Oskar jeunesse

Date: 22 janvier 2009

Pages: 170

Langue: français

4ème de couverture:

Extrait:

" - Vous voulez m'expliquer les circonstances de votre embauche?

- C'est simple.  Je voulais devenir mannequin. Maud à l'époque faisait de la pub pour son agence.  J'ai vu cette pub, je l'ai contactée.

- Faisait?  Elle n'en a plus fait par la suite? 

- Non.

- Pourquoi?

- Parce qu'à la place, elle m'a engagé.  Au lieu de devenir mannequin, je suis devenu "rabatteur".

- Rabatteur?

- Mon job est de repérer les jolies filles.  Le budget publicité de l'agence est passé dans mon salaire.  Maud ne l'a jamais regretté.

- Parce que vous ... "rabattez" beaucoup, plus que par la publicité?

- Disons que je suis efficace(...)

"Rabattre", "repérer"... Karine n'aimait pas ces mots.  "Rabattre" les jeunes filles comme le gibier dans une chasse à courre..."

Mon appréciation: 8/10

Mon commentaire:

Ce livre est un thriller jeunesse.  

Dès le début, on rencontre Vanessa, jeune fille qui a été repérée par un homme pour s'inscrire dans une agence de mannequins.  Son amie Jennifer est méfiante mais ne lui montre pas ses doutes.  Mais Vanessa aussi est emplie de doutes.  Depuis son coup de fil à l'agence, elle a en effet reçu plusieurs menaces de mort sous forme de papillons en papier, de sms, voire même d'appels téléphoniques.  De quoi en effrayer plus d'une, mais Vanessa ne compte pas se laisser impressionner.

Lorsqu'elle se rend à l'agence Maud'Elle, elle s'embarque dans une aventure qui pourrait bien changer sa vie, et celle de son entourage.

Et quand des corps sont retrouvés dans l'agence, une enquête policière commence, menée par la commissaire Karine Raczinski.

La plume de l'auteure est agréable à lire, avec un vocabulaire accessible aux ados, et bien sûr un thème qui les touche: la mode.  L'auteure a su subtilement parler d'un sujet qui est plutôt tabou pour les jeunes dans le monde de la mode: l'anorexie.  Elle amène le sujet, ses dangers, mais n'en fait pas de trop non plus.  Juste de quoi bien sensibiliser.  Le suspens est maintenu tout au long du roman et le rythme est bien soutenu.